1er Forum international de la femme (FIF) : L’Etat a consenti de grands efforts pour le renforcement de l’intégration économique de la femme

La ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar, a mis en avant à Alger les grands efforts consentis par l’Etat pour l’intégration de la femme dans l’économie nationale.

S’exprimant à l’ouverture du 1er Forum international de la femme (FIF), organisé par la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la ministre a fait savoir que l’Etat avait œuvré à l’encouragement de l’entrepreneuriat pour les femmes afin d’encourager la gente féminine à se lancer dans le monde de l’emploi à travers notamment la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (ANGEM) et l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE). Et d’ajouter que l’Etat a déployé des efforts en vue du soutien à la femme rurale pour en faire un jalon essentiel du développement rural dans l’objectif d’assurer la sécurité alimentaire à travers l’élaboration de plusieurs programmes de formation en faveur de cette catégorie. Elle a rappelé, en outre, que le secteur de l’artisanat s’était taillé la part du lion des activités de la femme algérienne. De son côté, la ministre de l’Environnement, Samia Moualfi, a salué les efforts de l’Etat dans l’intégration de la femme à la faveur de la Constitution de 2020 et du programme du Président de la République duquel est issu le Plan d’action du Gouvernement. La ministre a appelé à la nécessité de permettre à la femme d’accéder à la macro-économie et à l’économie verte et circulaire, faisant savoir que ses services sont disponibles pour accompagner les porteuses de projets en la matière. Pour sa part, la vice-présidente du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Amina Missalit, a indiqué que les opportunités de la femme algérienne pour accéder au monde de l’emploi et de l’entrepreneuriat ainsi qu’aux postes de responsabilité étaient insuffisantes par rapport à l’homme. Elle a fait état, dans ce sens, de 5% seulement de femmes occupant le poste de PDG dans des entreprises économiques alors que 10% des présidents des entreprises sont des femmes. Cette différence revête à la base un caractère culturel liée notamment, selon Mme. Messalit, aux “Tabous sociaux empêchant la femme d’accéder aux postes de responsabilité”, appelant à l’impératif d’instaurer le système de quotas.

T.A.

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