Incendies de forêt : Le DGF salue les mesures dissuasives approuvées par le Conseil des ministres

Le Directeur général des forêts (DGF), Ali Mahmoudi, a salué les mesures approuvées par le dernier Conseil des ministres, présidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatives au durcissement des peines à l’encontre des personnes impliquées dans les incendies de forêts.

« Nous saluons fortement la décision du président de la République, prise lors du dernier conseil des ministres, d’établir une loi qui va dissuader les personnes à l’origine des feux de forêts », a déclaré M. Mahmoudi sur les ondes de la chaine III de la Radio algérienne, qualifiant cette décision de « bouée de sauvetage ». Lors du Conseil des ministres, tenu dimanche dernier, le président Tebboune a ordonné d’engager l’élaboration d’un projet de loi réprimant les crimes d’incendies de forêts et les tentatives de sabotage de l’économie nationale, avec des peines allant jusqu’à 30 ans de prison ferme exclues de mesures de grâce et à la perpétuité si l’incendie entraine des décès. Outre ces nouvelles mesures, le DGF a évoqué la révision en cours de la loi cadre portant régime général des forêts qui va intégrer les aspects liés au développement durable, au changement climatique ainsi que la mise valeur économique des forêts. « Dans le chapitre sanction et peine, nous allons copier exactement les articles qui seront prise dans le cadre de la loi décidée par le président », a-t-il fait savoir. Dans ce sens, M. Mahmoudi considère que l’implication de la Justice s’impose « plus que jamais » pour une lutte « efficace » contre les incendies de forêts d’origine humaine. « Faute de mesures dissuasives, les auteurs de ces actes criminels échappent souvent à la justice », a-t-il déploré en citant le cas des incendies récents à Khenchla et à Bouira. Interrogé sur le manque d’effectifs nécessaires pour surveiller le patrimoine forestier, M. Mahmoudi a fait savoir que sa direction procède chaque campagne au recrutement de plus de 3.000 saisonniers pour compenser le déficit.  Il s’agit généralement d’étudiants équipés d’un appareil radio et d’une paire de jumelle afin de pouvoir donner la première alerte, a-t-il expliqué.

APS

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