Des experts ont recommandé lors d’un colloque sur la sécurité et la transition énergétiques, la diversification du mix énergétique algérien, en recourant notamment aux hydrocarbures non conventionnels et à la génération électronucléaire, afin d’assurer la sécurité énergétique du pays.
Participant au 6ème colloque de l’association nationale “Club Energy”, organisé samedi à Alger, ces experts ont précisé dans leurs recommandations qu’il fallait préparer “dès à présent” l’option du recours aux hydrocarbures non-conventionnels, qui leur semble “inévitable” au-delà de 2030. Pour cela, il est nécessaire de se pencher sur les aspects technologiques et commerciaux de cette option, mais aussi sur la mise en place des filets de protection environnementaux et de d’acceptabilité sociale, selon les experts. Parmi les recommandations issues des trois panels organisés dans le cadre du colloque, le recours à la génération électronucléaire, également requis dans le mix énergétique, en fixant comme échéance 2035. Selon les participants, ce programme doit être lancé “au plus tard” en 2025. L’accélération des programmes des énergies renouvelables, suivant une démarche “réaliste, endogène et déterminée” pour la phase de démarrage du package de 1.000 MW fait aussi partie des conclusions des panélistes qui ont préconisé, en outre, l’association des producteurs algériens de biens et de services dans “tout” programme énergétique, notamment d’EnR. La création d’un réseau composé des clusters énergétiques concernés, d’entreprises motrices et start-up, d’universités et de centres de en vue d’assurer une veille technologique et industrielle pour la promotion de l’hydrogène, a été recommandée par ces experts. Cela en plus de plébisciter la mise en oeuvre d’un programme “inclusif robuste” touchant l’ensemble des tissus économiques et sociaux en matière d’économie d’énergie, mais aussi l’introduction de l’électricité comme carburant dans les politiques de transport public et de mobilité. Enfin, les panélistes ont suggéré la révision des programmes d’investissement en matière de centrales à gaz en envisageant, notamment, le report du déclassement de certaines d’entre-elles.
APS
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