M. Rezig depuis Blida : Lancement du fichier national du produit algérien

Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a lancé, pour la première fois, le fichier national du produit algérien via son site électronique, a annoncé à Blida le premier responsable du secteur Kamel Rezig. Le lancement du fichier national du produit algérien, via le site électronique du ministère, “permettra à tous les importateurs et exportateurs de consulter la liste des produits fabriqués en Algérie, dont l’importation est interdite”, a indiqué le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, en marge de l’ouverture du salon régional Mitidja pour la production et l’exportation au niveau du parking du stade Mustapha Tchaker. Le nouveau fichier national, actualisé chaque mois, englobe des données et informations sur 10.200 entreprises algériennes, ainsi que sur les capacités des productions nationales estimées à 388.000 produits locaux, interdits d’importation, sauf dans le cas où “son volume de production ne couvre pas les besoins nationaux”, a-t-il observé. M. Rezig a appelé, à ce titre, l’ensemble des opérateurs économiques, notamment les importateurs, à consulter le fichier national avant d’engager les procédures d’importation de tout produit, assurant que son département ministériel “ne permettra, à l’avenir, aucune importation d’un produit fabriqué localement”. Le Ministre a rappelé, au titre des efforts d’organisation du secteur, la mesure portant création d’un registre relatif aux entreprises spécialisées en importation et exportation. Il a fait cas du recensement de 9.600 entreprises dont le registre de commerce est en conformité avec la nouvelle loi relative à l’importation, contre 33.000 autres entreprises qui n’ont pas encore adapté leurs anciens registres de commerce avec la nouvelle loi. Selon Kamel Rezig, le registre du commerce compte plus de 4.000 entreprises inscrites en tant que sociétés d’exportation à l’échelle nationale qui ont l’opportunité d’exporter et de commercialiser 388.000 produits nationaux sur les marchés africains, européens et arabes au vu de leur qualité.

Mobiliser tous les organismes de l’Etat pour accompagner les opérateurs-exportateurs

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamal Rezig, a affirmé à Blida la disponibilité de son département ministériel (à l’échelle centrale et locale) et de tous les organismes de l’Etat à accompagner les opérateurs économiques-exportateurs et à les aider à surmonter toutes les entraves qu’ils peuvent rencontrer. “L’Etat est prêt à accompagner et à assister tous les opérateurs économiques souhaitant exporter, par la mise à leur disposition tous les organismes relevant du ministère (au niveau central et local)”, a assuré le ministre en marge de l’ouverture du salon régional de la production et de l’exportation, organisé au complexe Mustapha Tchaker. M. Rezig a également appelé les opérateurs économiques à se rapprocher des services concernés, à l’instar des directions locales du commerce ou des chambres de wilaya, de même que des organismes centraux, “pour exposer leurs préoccupations et les entraves auxquelles ils sont confrontés en vue d’œuvrer à leur aplanissement et leur évitement, à l’avenir, afin d’assurer la pérennité de la sécurité économique”. Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations a exprimé son espoir de voir ce salon régional, dont les travaux se poursuivront jusqu’à jeudi prochain, couronné par des recommandations susceptibles de mettre le doigt sur les plus importantes entraves rencontrées par les exportateurs afin de les aplanir et d’émettre des propositions de nature à développer le secteur. Kamel Rezig a également appelé les directeurs locaux et régionaux à organiser mensuellement ou bimensuellement ce type de rencontres économiques, vu, a-t-il dit, leur “important rôle”, en offrant des opportunités aux opérateurs de lier des relations entre eux, mais aussi, de faire connaître le produit local et encourager sa consommation auprès du citoyen qui est un élément important dans l’équation de promotion et d’encouragement des exportations hors hydrocarbures. En effectuant une tournée de différents stands de ce salon régional, le ministre a appelé les participants à s’intéresser à l’exportation et à l’ouverture, dans une première étape, de nouveaux marchés dans les pays voisins, à l’instar de la Mauritanie, le Mali et le Niger notamment, avec un accompagnement de l’Etat. Des opérateurs économiques des wilayas de Blida, Médéa, Bouira, Tizi-Ouzou, Djelfa et Aïn Defla prennent part à ce salon régional, aux côtés de différents dispositifs de soutien à l’emploi et de banques, dans le but de faire la promotion des avantages et facilités mis en place par l’Etat pour le financement et l’accompagnement des jeunes souhaitant créer leurs propres entreprises.  Cet événement économique qui s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de promotion des exportations est organisé par la direction régionale du commerce et de la promotion des exportations, en coordination avec la Confédération algérienne du patronat, le Centre arabo-africain pour l’investissement et le développement, le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) et les chambres de commerce et d’industrie des wilayas participantes.

Réouverture du poste frontalier de Debdeb dans les prochains jours

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a annoncé à partir de Blida la réouverture “dans les prochains jours” du poste frontalier de Debdeb, dans la wilaya d’Illizi (extrême sud-est du pays). “Le poste frontalier de Debdeb sera rouvert dans les prochains jours au trafic commercial avec la Libye”, a indiqué M.Rezig, en marge du lancement des activités du salon régional Mitidja de la production et de l’exportation, organisé au parking du complexe Mustapha Tchaker. Le ministre a appelé, à cette occasion, les opérateurs économiques dont notamment ceux activant dans l’agroalimentaire et les matériaux de construction, à investir le marché libyen “prometteur”, soulignant le rôle important, qui sera dévolu à cette installation frontalière, dans la hausse du volume des exportations algériennes sur les marchés libyens. M. Rezig a, dans ce même d’ordre d’idées, lancé un appel aux opérateurs économiques, en vue de “s’orienter vers l’exportation, qui est de nature à offrir une valeur ajoutée à l’entreprise productrice et à améliorer sa situation financière”, et “à ne pas se suffire du marché national”. Il leur a assuré qu’ils avaient la possibilité d’intégrer les marchés de 54 pays africains, 27 pays européens et 21 pays arabes, sans avoir à payer des charges ou des taxes, conformément aux accords signés entre ces pays et l’Algérie. Le ministre du Commerce a, également, souligné l’impératif de s’intéresser au marché africain, au regard, a-t-il dit, de “tous les indicateurs qui démontrent que le volume des échanges commerciaux en Afrique est de près de 3000 milliards de dollars”, ajoutant que l’Algérie ambitionne l’obtention d’une part (aussi minime soit-elle) de ces échanges commerciaux, grâce à la “conjugaison des efforts” des deux parties, Gouvernement et opérateurs économiques. Rezig a, dans ce même contexte, mis l’accent sur l’importance accrue conférée par son département ministériel à la promotion des exportations hors hydrocarbures, estimées à quatre (4) milliards de dollars cette année, et qui ambitionne de porter ce chiffre à cinq (5) milliards de dollars en 2022. “Le produit algérien (toutes filières confondues) a réussi, grâce à sa qualité, à se faire une place non seulement au sein de plusieurs marchés africains, mais, aussi, dans le sud et le nord de l’Europe, et dans les pays arabes”, a souligné le ministre.

APS

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