La moyenne mensuelle des prix du pétrole algérien, le Sahara Blend, s’est établi à 81,97 dollars le baril en novembre dernier, contre 83,54 dollars/baril en octobre, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Cette baisse de 1,57% est survenue dans un contexte mondial marqué par le risque du variant Omicron du coronavirus qui pesait sur le marché mondial, explique l’Opep dans son dernier rapport mensuel. En outre, l’atténuation de la crise énergétique relative aux approvisionnements en gaz, qui avait entrainé une augmentation de la demande de pétrole, a tiré de son côté le marché vers la baisse. Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs. Le prix moyen du panier de l’Opep (ORB) a chuté de 1,74 dollars (-2,1%), en novembre par rapport à octobre, pour s’établir en moyenne à 80,37 dollars. Depuis le début de l’année, la valeur moyenne de l’ORB était à 69,45dollars/baril, en hausse de 28,71 dollars (+74,4%par rapport à la même période de l’année dernière), selon le document. L’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en novembre dernier avait grimpé à 959.000 barils /jour, contre 949.000 b/j au mois d’octobre, soit une hausse de 10.000 barils. Pour leur part, les 13 pays de l’Opep ont produit 27,717 millions de baril par jour (Mbj) en novembre, contre 27,432 Mbj en octobre, en hausse de 285.000 baril/jour, selon des sources secondaires. Quant à la demande mondiale de pétrole pour 2021, les prévisions de l’Opep restent inchangée par rapport à l’évaluation du mois d’avant, d’après le même rapport, affichant une croissance de 5,7 mb/j par rapport à 2020.
APS
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