Le président de l’association nationale des artisans et commerçants bijoutiers, Aïssa Ameghchouche, a mis l’accent à Souk Ahras sur la nécessité d’actualiser les lois organisant l’industrie et le commerce des métaux précieux. Au cours de la cérémonie d’installation du bureau de wilaya de cette association au siège de la chambre de l’artisanat et des métiers (CAM), Ameghchouche a estimé que cette actualisation permettra d’assainir cette activité des opportunistes qui aspirent à s’enrichir au détriment de la profession et de la déontologie noble des artisans et commerçants bijoutiers. Evoquant le phénomène de la fraude affectant le commerce de l’or et l’ampleur inquiétante qu’il a prise au début de ce siècle, l’intervenant a affirmé la nécessité de réviser le cahier de charges relatif à l’exploitation de l’or et à accorder la priorité au partenariat avec les professionnels du secteur pour donner un nouveau souffle et réanimer le trésor public. Il a également souligné que l’association qu’il préside vise à « assurer la matière première, à donner la priorité aux gens de la profession pour participer à l’exploitation de l’or et sa vente aux artisans et à passer d’un régime fiscal réel à un régime forfaitaire ainsi qu’à organiser le transport de l’or et les rapports avec les autorités sécuritaires au niveau des points de contrôle et lors des interventions inopinées de contrôle ». L’association œuvre, a-t-il ajouté, à mettre sur le marché un or de 18 carats, à combattre toutes les formes de fraudes et à créer des laboratoires équipés d’installations modernes capables d’analyser la composition de la matière première utilisée outre l’implication des diplômés universitaires en génie, chimie et mécanisme. Il a été procédé au terme de la rencontre à l’installation du bureau de wilaya de cette association avec Nasreddine Hamadi comme président et Mohamed Rédha Hamada, vice-président. APS
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