Opep :  La demande mondiale du Pétrole va continuer à croître en 2023

La croissance de la demande de pétrole va se poursuivre en 2023, mais à un rythme “un peu moins soutenu”, dans une évolution similaire à la croissance économique mondiale, selon une première prévision de l’Opep pour l’an prochain, publiée hier.

“Pour 2023, la croissance de la demande mondiale de pétrole est attendue à 2,7 millions de barils par jour (mb/j) pour atteindre en moyenne 103 mb/j, les pays de l’OCDE augmentant de 0,6 mb/j et les pays hors de l’OCDE connaissant une croissance de 2,1 mb/j”, a estimé l’Opep dans son rapport mensuel de juillet.   La demande en 2023 devrait être soutenue par une “performance économique encore solide des pays grands consommateurs, ainsi que par une amélioration de la situation géopolitique et de la gestion du Covid-19 en Chine”, selon l’organisation. L’Opep se base sur une hypothèse de 3,2% de croissance économique mondiale en 2023, en recul par rapport aux projections de 2022 (3,5%). “Cela suppose que les ramifications de la pandémie, l’évolution géopolitique en Europe de l’Est et le resserrement financier mondial dans un contexte de hausse de l’inflation n’affectent pas négativement outre-mesure la dynamique de croissance pour 2023”, a toutefois prévenu l’Opep. “Cela suppose également que les grandes économies retrouvent leur potentiel de croissance”, ajoute le rapport, mettant en garde contre les conséquences de l’inflation, laquelle risque d’entraîner de nouvelles mesures monétaires des banques centrales susceptibles d’affecter la croissance, au même titre que les mesures sanitaires destinées à contenir la progression de la pandémie.

Le pétrole finit en ordre dispersé

Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé, entre la perspective d’un nouveau trou d’air de la demande chinoise et les contraintes toujours fortes qui pèsent sur l’offre. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a grignoté 0,07%, pour clôturer à 107,10 dollars. Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en août, a lui cédé 0,66%, et fini à 104,09 dollars.        “C’est une lutte acharnée” entre les tenants d’une demande amoindrie par un ralentissement économique et ceux se concentrant sur l’offre structurellement contrainte, a expliqué Bill O’Grady, de Confluence Investment. “Le marché essaye de comprendre ce qui se passe côté demande et offre”, a abondé Bart Melek, de TD Securities. “Et ces derniers jours, la tendance a été plutôt à la baisse”, le spectre d’une demande réduite l’emportant sur le manque d’offre.

APS

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*