Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, et le secrétaire général de l’OPEP, Haitham Al Ghais, se sont dit, dimanche, “pleinement confiants” quant aux retombées positives du nouvel accord de baisse de l’OPEP+ adopté le 5 octobre en cours à Vienne.
Par Abdelkrim Salhi
“La réduction globale de la production de 2 millions de barils par jour à compter du 1 novembre 2022 est de nature à restaurer la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international, dans l’intérêt des pays producteurs, de l’industrie pétrolière et de l’économie mondiale dans son ensemble”, a estimé le ministère. Les Etats Unis avaient vivement critiqué la baisse de production de pétrole décidée par l’Opep+. Mais le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham Al Ghais a indiqué, dimanche à Alger, que les décisions de l’Organisation et de ses alliés (OPEP+), y compris la dernière en date portant réduction de la production de 2 millions de barils/jour à compter de novembre, étaient d’ordre “purement économique et technique”. Mais pour le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham Al Ghais, les décisions de l’Organisation et de ses alliés (OPEP+), y compris la dernière en date portant réduction de la production de 2 millions de barils/jour à compter de novembre, étaient d’ordre “purement économique et technique”. Lors d’une conférence de presse à l’occasion de sa visite en Algérie, Haitham Al Ghais a rappelé les décisions de l’OPEP+ dans le contexte des retombées de la pandémie de Covid-19 sur le marché du pétrole, affirmant qu'”à l’époque, ce sont les Etats consommateurs qui avaient demandé à l’OPEP+ d’intervenir en vue de réduire la production et nous avions consentis de grands sacrifices à travers la décision de réduire la production de 10 millions de barils par jour”. Dans le même sens, le SG de l’OPEP dira que l’organisation “ne vise pas un prix donné du pétrole, mais vise l’équilibre de l’offre et de la demande”. Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, estime, lui aussi, que le dernier accord de baisse de l’Opep+ est une réponse “purement technique” à la conjoncture économique internationale. “C’est parce que l’Opep+ est préoccupée, comme partout dans le monde, par les incertitudes grandissantes concernant l’économie mondiale et le ralentissement de la demande de pétrole que nous avons décidé de revenir à notre niveau d’offre de mai 2022”, a expliqué le ministre. En décidant de réduire notre production globale de 2 millions par jours, à compter du 1 novembre prochain, “l’Opep+ ne s’écarte pas de la démarche qui a toujours été la sienne depuis 2016 de soutenir la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international”, a-t-il affirmé. Pour rappel, le secrétaire général de l’OPEP et sa délégation a effectué une visite de travail en Algérie du 15 au 17 octobre 2022 à l’invitation du ministre de l’Energie et des mines. Durant son séjour en Algérien le Secrétaire général de l’Opep a, notamment, rencontré le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar. Il a été reçu, également, par le président de la République. Le ministre de l’Energie et des Mines a présenté aux Secrétaire général de l’Opep, les avantages et les mesures incitatives accordées prévus par la nouvelle loi sur les Hydrocarbures. Le ministre a indiqué que dans le cadre de cette nouvelle loi, trois contrats ont été signés entre Sonatrach et les partenaires étrangers pour un montant d’investissement de plus de 6 milliards de dollars. Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience lui a accordée le président de la République, Le Secrétaire général de l’Opep a salué le rôle et les efforts de l’Algérie en faveur de l’Organisation. “L’Algérie a joué un rôle historique, même dans le dernier accord dont le premier jalon a été l’accord conclu à Alger en septembre 2016”, a-t-il indiqué.
A.S.
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