La famille de la presse algérienne a célèbré, hier, samedi, la Journée nationale de la presse, une profession qui connait ces dernières années un changement profond marqué par la consécration de la liberté de la presse en tant que principe constitutionnel constant à la faveur de la mise en place d’un système juridique intégré qui conforte le professionnalisme et l’équilibre entre liberté et responsabilité.
La scène médiatique est entrée dans une nouvelle étape qui va de pair avec la dynamique enregistrée dans l’ensemble des secteurs et le changement perceptible des modes de gestion et des mentalités. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a plaidé, à maintes occasions, pour la consécration de la liberté d’expression et de la presse dans le cadre d’une approche globale visant à opérer des réformes législatives et réglementaires, qui se traduisent actuellement par les textes juridiques relatifs au projet de loi organique sur l’information, au projet de loi relatif à l’activité audiovisuelle ainsi qu’au projet de loi sur la presse écrite et électronique. L’intérêt particulier qu’accorde le Président Tebboune aux médias s’est manifesté par son attachement à rencontrer périodiquement les représentants des médias nationaux et son souci constant de promouvoir les méthodes et contenus de la communication institutionnelle, dans le contexte des engagements liés aux missions du service public et de l’intérêt public, de la satisfaction des aspirations du citoyen et de la consécration de son droit à l’information professionnelle. Lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée en septembre dernier et après examen du projet de loi sur la presse écrite et électronique, le Président Tebboune avait ordonné une organisation plus complète de la presse écrite et électronique en vue de l’éloigner de toute forme d’exploitation, soulignant que les mécanismes prévus dans ce projet de loi reposaient sur une logique de protection des journalistes et visaient à développer le secteur de l’information. Auparavant, le président de la République avait mis l’accent sur l’importance du projet de loi relatif à l’activité audiovisuelle dans la promotion de la pratique journalistique dans le cadre de la liberté d’expression, en veillant à s’éloigner des méthodes non professionnelles dans la transmission de la réalité et l’orientation vers le professionnalisme. Le Président de la République a, par ailleurs, ordonné au gouvernement la création d’un Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie du journalisme, ayant pour prérogatives de statuer sur les questions à caractère professionnel dans toutes les spécialités médiatiques. Le Président Tebboune insiste, à chaque occasion, sur le renforcement des garanties de protection de la liberté d’expression et la précision dans les concepts y afférents, notamment en ce qui se rapporte à l’octroi de la qualité de journaliste professionnel, aux critères de promotion de la qualité du service médiatique, à l’adoption d’un discours médiatique responsable et à la garantie de la transparence dans le financement des médias. Le Président Tebboune a fait de la liberté de la presse un principe constant consacré dans la Constitution de 2020, laquelle stipule que “la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et électronique est garantie”. La liberté de la presse comprend notamment : la liberté d’expression et de créativité des journalistes et des collaborateurs de presse, le droit des journalistes d’accéder aux sources d’information dans le respect de la loi, le droit à la protection de leur indépendance et à la confidentialité, le droit de créer des journaux et toute autre publication sur simple déclaration. Le droit de créer des chaînes de télévision et de radio ainsi que des sites et journaux électroniques est également garanti et régi par la loi. La Constitution prévoit “le droit de diffuser des informations, des idées, des images et des opinions dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la Nation”, tout en stipulant que “l’activité des journaux, des publications, des chaînes télévisuelles et radiophoniques et des sites et journaux électroniques ne peut être interdite que sur décision de justice”. Par ailleurs, le soutien moral apporté par le Président Tebboune à la famille de la presse se manifeste notamment par sa supervision personnelle de la cérémonie de distinction des journalistes lauréats du Prix du président de la République du journaliste professionnel, organisée chaque année à l’occasion de la Journée nationale de la presse. Le Prix se veut un encouragement à tout type de production médiatique nationale, à l’innovation et au professionnalisme dans la presse nationale, en inculquant la culture du mérite et en récompensant les meilleures œuvres réalisées.
Le Président Tebboune a présidé hier la cérémonie de distinction des lauréats du Prix du journaliste professionnel
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé, samedi, la cérémonie de distinction des journalistes lauréats de la 8e édition du Prix du président de la République du journaliste professionnel organisée sous le thème: “Soixantenaire de l’indépendance : défis d’hier, défis d’aujourd’hui”. La cérémonie de distinction s’est déroulée au Palais du Peuple, en présence du président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, du président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, et du Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’Armée, Saïd Chanegriha. Ont pris part également à cette cérémonie, le directeur de cabinet à la Présidence de la République, M. Abdelaziz Khellaf, le secrétaire général de la Présidence de la République, M. Abdellah Moundji, le ministre de la Communication, M. Mohamed Bouslimani, des membres du gouvernement, des conseillers du président de la République, de hauts responsables et nombre de journalistes. Organisée à l’occasion de la journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre de chaque année, la cérémonie de distinction des journalistes lauréats de ce Prix vise à promouvoir la production médiatique nationale, sous toutes ses formes, et à encourager la créativité et le professionnalisme au sein de la presse nationale par l’instauration d’une culture de mérite et la distinction des meilleures œuvres médiatiques liées au thème proposé. Le concours concerne cinq (5) catégories, à savoir : la catégorie de la presse écrite (article de fond, critique, éditorial, reportage ou enquête), la catégorie des médias télévisuels (reportage, enquête d’investigation, documentaire, film documentaire et séquence en images informatives et audiovisuelles) et la catégorie des médias radiophoniques (programme d’information et reportage). La 4e catégorie du Prix concerne la presse électronique pour choisir la meilleure œuvre d’information diffusée sur le net, tandis que la 5e catégorie est dédiée à l’illustration : photographie, dessin et caricature de presse publiés par un organe de presse national.
R.N.
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