Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a déclaré, à Bejaia, que son secteur œuvrait à améliorer la communication institutionnelle pour permettre au journaliste de fournir une information exacte au citoyen.
Intervenant sur les ondes de la radio locale “Radio Soummam”, M. Bouslimani a souligné la nécessité de fournir une information exacte au citoyen pour faire face aux rumeurs, précisant que cela exige d’améliorer la relation entre le chargé de communication d’une institution et le journaliste. Le journaliste accompagne le chargé de communication, a-t-il dit, ajoutant que son département s’emploie à sensibiliser les chargés de communication au niveau des wilayas, des ministères et des différentes institutions pour permettre à la presse de recueillir l’information à la source et lui conférer davantage de crédibilité en vue de gagner la confiance du citoyen. “Le vide est à l’origine de la diffusion et de la propagation de la rumeur et des fausses informations”, a-t-il poursuivi, rappelant que durant la crise sanitaire de la Covid-19, le ministère de la santé fournissait quotidiennement au citoyen des statistiques exactes concernant les cas d’infection, ce qui a permis de mettre un terme aux fausses statistiques. Aujourd’hui, l’Algérie fait face à des cyberattaques massives, d’où l’importance de lutter contre les rumeurs et de renforcer la crédibilité de la presse, a-t-il souligné, ajoutant que “la presse doit être en première ligne pour défendre l’Algérie”. La presse doit avoir une action proactive pour faire face aux grands défis et promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger”, a-t-il soutenu, soulignant que “la presse algérienne dispose de compétences qu’il faut exploiter d’une meilleure manière” dans ce sens. Dans ce contexte, le ministre a relevé que la presse nationale avait démontré à de nombreuses reprises sa capacité de relever les défis, citant l’excellente qualité de la couverture médiatique des événements majeurs et importants tels que le Sommet arabe que l’Algérie a abrité en 2022, les défilés marquant la célébration du soixantenaire de l’indépendance et le Championnat d’Afrique des Nations pour les locaux (CHAN) qui se déroule actuellement. Concernant les sessions de formation organisées par le ministère de la Communication au profit de la presse nationale et de responsables de la communication dans des institutions, sur la communication institutionnelle, M. Bouslimani a annoncé que d’autres sessions sont prévues à Béchar et à Tlemcen après celles de Constantine, Tamanrasset et Béjaïa. Au terme de ces sessions de formation, et après leur “évaluation profonde”, un guide sera élaboré dans l’objectif d’améliorer la communication institutionnelle, afin de faciliter l’accès du journaliste à l’information institutionnelle, conclut le ministre.
Un accompagnement professionnel est nécessaire
Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a indiqué, à Bejaia, que la réussite de la relance du développement global nécessitait un accompagnement professionnel, notamment dans la communication institutionnelle. Intervenant au lancement de la 3e édition de la formation autour de la communication institutionnelle, organisée au centre de recherche de langue et culture amazighes de l’Université Abderrahmane-Mira, M. Bouslimani a souligné que son département a fait de la formation, “un axe central de sa politique, pour, d’une part, élever le niveau des professionnels des médias et d’autre part, instaurer une dynamique à même de contribuer à la réussite de la relance du développement global”. Il a précisé que cela “exige un accompagnement professionnel, notamment en terme de communication institutionnelle et de proximité”. Le ministre a également réitéré sa “conviction” qu’une formation organisée et adaptée avec les évolutions en cours est de nature à “relever les défis et les capacités concurrentielles de la presse nationale” pour faire face aux agressions cybernétiques qui visent le pays. “L’appui sur la formation est une nécessité imposée par les mutations profondes que connait le domaine de la communication particulièrement, au regard de la révolution numérique qui a apporté des changements radicaux dans le rôle et la mission de la presse, sa composition et ses moyens”, a ajouté le ministre. Bouslimani a évoqué, dans ce contexte, certaines actions de son département, notamment les projets législatifs en rapport avec le sujet, dont la loi organique de l’information, la loi sur l’audiovisuel, et la loi sur la presse écrite et la presse électronique, toutes déposées pour examen au niveau du Parlement. Le ministre a tenu également à souligner les actions relatives à la modernisation du secteur, “doté désormais d’équipements de pointe et dont les résultats et l’impact ont été vérifiés à l’occasion du déroulement de certains événements d’importance dans notre pays, notamment le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), le Sommet arabe et les Jeux méditerranéens”, a-t-il dit. “Nous sommes résolus, à la lumière des changements que connait le secteur et de l’appui fort du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la famille de la presse, à passer à une étape qualitative, notamment en terme d’amélioration et de promotion de l’exercice du métier de journaliste et des collaborateurs du métier”, a assuré M. Bouslimani. Par ailleurs, M. Bouslimani a affirmé que son département s’attelait à “renforcer la presse régionale et locale, notamment dans le but de concrétiser le droit du citoyen à l’information fiable et l’instauration de rapports de confiance et de complémentarité avec l’administration afin de contribuer à l’effort national de construction de la nouvelle Algérie”. Des journalistes et des chargés de la communication (attachés de presse) de six wilayas, en l’occurrence, Bejaia, Tizi-Ouzou, Jijel, Bouira, Bordj-Bou-Arredj et M’sila, participent à la 3e édition de la formation sur la communication institutionnelle, programmée en deux jours et qui va se dérouler sous forme de communications académiques et d’ateliers thématiques.
T.A.
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