Le gouvernement a lancé une étude pour examiner les possibilités d’exporter de l’électricité vers le continent européen, se basant sur le fait que notre pays produit plus d’énergie électrique qu’il n’en consomme.
Le ministre d’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a évoqué cette probabilité à l’occasion de l’inauguration du nouveau site du fonds des œuvres sociales et culturelles des travailleurs de Sonelgaz. Il a, ainsi, annoncé le lancement d’une étude pour voir les possibilités d’exporter de l’électricité vers l’Europe, soulignant que « l’Algérie est un grand producteur d’électricité avec une capacité qui dépasse les 25 000 mégawatts, alors que la consommation locale ne dépasse pas les 17 000 mégawatts ». « Sonelgaz a de grandes capacités en termes de ressource humaine qualifiée et de quantité d’énergie produite ouvrant de nouvelles perspectives d’exportation pour l’entreprise », a assuré le ministre qui affirme que l’Algérie est devenue « un pôle énergétique par excellence en matière de gaz, de dérivés pétroliers et d’électricité ». Le ministre a tenu, par ailleurs, à saluer « les efforts consentis par tous les travailleurs de Sonelgaz pour améliorer la production, les prestations de service et assurer un produit aussi essentiel que l’électricité pour les citoyens sur l’ensemble du territoire national ». Les résultats enregistrés sur le terrain par le groupe sont, selon Arkab, « très satisfaisants ». Chiffres à l’appui, il cite l’électrification de plus de 2300 zones d’ombre et le raccordement à l’électricité de plus de 24000 exploitations agricoles.
K.B.
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