Le PDG, Rachid Hachichi a affirmé, depuis Oran : Sonatrach prête à exporter son expérience dans le domaine de dessalement d’eau de mer

Le Président directeur général (PDG) du groupe Sonatrach Rachid Hachichi a affirmé, mardi soir à Oran, que le groupe était prêt à exporter son expérience concernant le dessalement d’eau de mer.

Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite d’inspection du projet de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc (Ouest d’Oran), M. Hachichi a souligné que « Sonatrach a acquis une expérience suffisante en matière de dessalement d’eau de mer et dispose de compétences dans la réalisation et la gestion de ces stations ». Il a déclaré que Sonatrach est, aujourd’hui, présente dans diverses parties du monde et qu’elle est en mesure de réceptionner des projets pour la réalisation et l’exploitation des stations de dessalement d’eau de mer partout où l’occasion se présente. Concernant l’avancement des travaux de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer à Cap Blanc, le PDG du Groupe Sonatrach a souligné qu’il était très satisfait de l’avancement des travaux, surtout que le projet est réalisé à 100 pour cent par des compétences algériennes. Le même responsable a indiqué que Sonatrach « s’engage à réaliser les cinq stations de dessalement d’eau de mer décidées par le programme d’urgence du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin de fournir de l’eau potable dans les délais impartis et selon les normes internationales ». Concernant l’intégration, il a fait savoir que « la réalisation et la gestion sont algériennes et que les équipements sont importés », signalant que « le taux d’intégration concernant les équipements se fera de manière progressive ». M. Hachichi a également indiqué que le projet entrera dans une étape importante, à savoir l’installation des équipements, donnant des instructions pour veiller à leur réception et leur installation dans les délais impartis. Il a souligné la nécessité de commencer, dès maintenant, à réfléchir à la préparation des équipes techniques qui exploiteront la station, ajoutant qu’une formation proactive permettra le fonctionnement efficace de la station. Pour rappel, la capacité de production de la station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc est de 300.000 mètres cubes par jour, sachant que sa réalisation est supervisée par la Société algérienne de l’énergie (AEC), qui est l’une des succursales du groupe Sonatrach, et devra réceptionner cette infrastructure à la fin de cette année 2024.

Une vingtaine de brevets d’invention déposés depuis 2019

La Direction centrale Recherche et Développement du groupe Sonatrach a déposé, depuis 2019, une vingtaine de brevets d’invention, a fait savoir, mercredi à Oran, le PDG de ce même groupe, Rachid Hachichi. M. Hachichi, qui présidait la cérémonie d’ouverture d’un workshop de deux jours organisé par Sonatrach sur la recherche et le développement, a souligné l’importance d’industrialiser ces solutions et de les déployer sur le terrain. « Certains résultats de ces recherches ont été publiés, ce qui est en mesure d’impacter la production », a-t-il souligné. Ces brevets d’invention concernent principalement des dispositifs et des semi-pilotes qui répondent aux problématiques industrielles en amont dans la chaîne pétrolière de transport, le traitement des gaz et des eaux, et le déploiement des solutions concernant la protection de l’environnement, a-t-on précisé dans la présentation des activités de la Direction centrale Recherche et Développement de ce même groupe. Les projets de recherche soumis au brevetage ont permis la réalisation de 6 prototypes que le PDG du groupe Sonatrach a appelé à « produire en quantité » pour encourager la recherche et les chercheurs de l’entreprise. Les brevets d’invention résultent de travaux générés en interne ou en collaboration avec des universités, a-t-on précisé. Ce workshop a été une occasion pour honorer un agent de Sonatrach figurant dans le top 2 % des meilleurs contributeurs dans la recherche et le développement dans le monde, en l’occurrence l’ingénieur Menad Nait Amar, qui détient plusieurs prix internationaux et des publications dans de prestigieuses revues spécialisées. Considérant ce jeune chercheur, formé par l’université algérienne, comme « une fierté pour la Sonatrach et le pays », M. Hachichi a estimé que le chercheur algérien est capable d’innover et d’apporter de la valeur ajoutée. Le PDG du groupe Sonatrach poursuit, mercredi, sa visite aux différentes unités de Sonatrach au niveau de la zone industrielle d’Arzew, ainsi qu’à la station de dessalement d’eau de mer d’El Mactaa.

A.S.

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