La demande mondiale de pétrole devrait dépasser ses niveaux antérieurs à la pandémie de Covid-19 cette année 2023 et atteindre 102 millions de barils par jour (bpj), a déclaré le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham al Ghais.
Le SG de l’Opep s’exprimait lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la Conférence et exposition internationale égyptienne sur le pétrole (EGYPS 2023). M. al Ghais a souligné à cette occasion que “l’Opep s’est engagée à soutenir la stabilité du marché et les investissements afin de répondre à la demande croissante et de soutenir les efforts de réduction du carbone, notant que les récentes prévisions de l’Opep ont montré que la demande d’énergie augmente et atteindra les niveaux pré-Covid-19 pendant l’année en cours”. “La demande mondiale de pétrole devrait continuer de croître pour s’élever à 110 millions de bpj en 2025”, a-t-il ajoutant expliquant cette hausse par le fait que “l’industrie pétrolière a souffert d’une baisse importante des investissements au cours des dernières années”. Il a souligné que l’Opep s’attend à ce que l’industrie pétrolière ait besoin d’investissements d’un montant d’environ 12.000 milliards de dollars jusqu’en 2045, à un rythme de 500 milliards de dollars par an, soulignant “l’importance d’investir dans la sécurité énergétique en tant que composante majeure de l’activité économique, de la disponibilité de l’énergie et de la stabilité des marchés”.
Le Brent en baisse à 85,4 dollars
Les prix du pétrole étaient à la baisse, après avoir grimpé en réaction à l’annonce de la Russie, la semaine dernière, de réduire sa production pétrolière. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril perdait 1,15% à 85,40 dollars, durant les séances de la matinée. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, reculait de 1,19% à 78,77 dollars. Après avoir grimpé vendredi après l’annonce de la Russie d’une baisse de sa production en mars de 500.000 barils par jour, les deux références mondiales du brut ont reculé. Les espoirs de reprise de la demande chinoise, premier importateur de brut au monde, avaient poussé les prix du pétrole à la hausse depuis l’abandon des strictes mesures sanitaires qui isolaient le pays. Mais les investisseurs attendent toujours des signes concrets. La décision russe a été annoncée vendredi par le vice-Premier ministre chargé de l’Energie, Alexandre Novak, quelques jours après l’entrée en vigueur de l’interdiction par l’Union européenne des importations de produits pétroliers russe et d’un prix plafond par les pays du G7 sur ces produits.
APS
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