Des experts et spécialistes des affaires économiques ont souligné le rôle moteur et efficace joué par l’Algérie dans le domaine de la diplomatie énergétique, qui, selon eux, lui a permis d’être un élément important d’appui au dialogue et de rapprochement des points de vue des membres de l’OPEP Plus.
A cet égard, l’expert en énergie Ahmed Tartar a expliqué ce mardi dans une déclaration à la première chaîne de radio que l’Algérie a réussi à faire converger les points de vue des membres de l’OPEP Plus, soulignant la grande importance de l’accord algérien dans la stabilisation du marché pétrolier, qui contribue à préserver tous les intérêts du groupe au sein de l’organisation. De son côté, l’expert économique, Abdelkader Soleimani, a souligné la diplomatie énergétique dont bénéficie l’Algérie, qui, selon lui, a contribué à contrôler les équilibres de l’Opep et de l’Opep Plus et les équilibres qui en découlent dans l’économie mondiale. Le même porte-parole a poursuivi en disant : « L’Algérie a une grande capacité à communiquer avec tout le monde, surtout dans des circonstances exceptionnelles. Elle est toujours à la recherche de solutions consensuelles à long terme, car le rôle central de l’Algérie est le succès des efforts de l’OPEP, non seulement au cours de sa présidence de la conférence de l’organisation.
Le Brent à moins de 95 dollars
Les prix du pétrole refluaient nettement, des données sur la consommation et la production industrielle en Chine laissant craindre une consommation en berne du premier importateur mondial de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 3,26% à 94,94 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre cédait quant à lui 3,63%, à 88,65 dollars. En juillet, les ventes de détail et la production industrielle en Chine ont connu un ralentissement inattendu, en raison d’un rebond de Covid-19 et d’une crise dans l’immobilier qui ont lourdement pénalisé l’activité. L’accès de faiblesse de l’économie chinoise “pèse sur le pétrole, et il y a peu de chances d’un rebond à court terme”, résument des analystes, estimant qu’il est “assez clair que la demande chinoise peu vigoureuse explique le déclin des prix du pétrole depuis juin”. Les marchés surveillent également les négociations autour de l’accord sur le nucléaire iranien, qui pourrait conduire à la fin des sanctions pour ce membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Après s’être envolés en début d’année alors que la demande reprenait avec la fin des confinements et le début de la crise ukrainienne, les cours ont cédé plus de 20% depuis début juin.
APS
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