Le recensement général de l’agriculture 2024, dont le lancement est prévu le 19 mai courant, touchera 8.650 exploitations agricoles dans la wilaya d’Oran, a-t-on appris, auprès de la direction de wilaya des services agricoles (DSA). Ces 8.650 exploitations agricoles à Oran feront l’objet d’une visite des agents chargés du recensement général de l’agriculture 2024, qui sera lancé sur le terrain, le 19 mai en cours au niveau du pays, sous le slogan « information précise, développement durable », a déclaré la directrice des Services agricoles, Karima Amrani. Cette opération, qui s’étalera jusqu’au 17 juillet prochain, concernera tout ce qui est relatif au secteur agricole, entre autre la production animale et végétale, le nombre d’agriculteurs, les types d’exploitations agricoles, le mode d’irrigation et les autres composantes agricoles, sachant que la superficie utile agricole est estimée à 86.000 hectares dans la wilaya d’Oran, a-t-elle dit. Pour la réussite de ce recensement, plusieurs réunions ont été tenues avec le wali, Saïd Sayoud, qui a donné des instructions aux directeurs de l’exécutif, aux présidents des APC et aux chefs des daïras pour mobiliser tous les moyens matériels. Le Bureau national des études et du développement rural, qui supervise l’opération, devra fournir tous les moyens, dont le matériel informatique pour effecteur l’opération dans les meilleures conditions, selon la responsable. En préparation de cette opération nationale, la DSA organise une session de formation au niveau du Centre de formation professionnelle de Misserghine (Ouest d’Oran) en faveur de 51 agents de recensement et 2 superviseurs, en vue de renforcer les potentialités techniques facilitant leur mission.
Formation régionale sur l’attribution des agréments aux projets aquacoles
Une formation sur l’attribution des agréments pour les projets aquacoles a été lancée, mardi à l’Institut Technologique de la Pêche et de l’Aquaculture (ITPA) d’Oran, au profit des chefs de départements d’aquaculture et des ingénieurs spécialisés dans ce domaine, de plusieurs wilayas de l’Ouest, du Centre et du Sud du pays, a-t-on appris auprès des organisateurs. Le directeur local de la Pêche et de l’Aquaculture, Menouar Maghni Sandid, a indiqué à l’APS que « cette formation, organisée par le ministère de tutelle, vise à former les chefs des départements de l’aquaculture et les ingénieurs travaillant dans les directions de la pêche et des ressources halieutiques, dans le domaine de l’approbation des projets, afin de réduire les délais d’étude des dossiers d’investissement dans ce domaine ». Le même responsable a précisé que 42 cadres venus des wilayas d’Oran, Aïn Temouchent, Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Aïn Defla, Alger, Tipaza, Boumerdes, Biskra et Bechar ont participé à cette formation de deux jours, comprenant l’étude des dossiers d’investissement dans l’aquaculture en eau douce ou en mer. Il a également souligné que cette formation s’inscrit dans la politique du ministère de la Pêche et de la Production halieutique, visant à accroître la production aquacole, sachant que la formation des cadres et des ingénieurs contribue à réduire les délais d’étude des dossiers des projets.
Grand engouement des jeunes pour l’auto-entrepreneuriat
L’incubateur des affaires de l’Université d’Oran-1 « Ahmed Ben Bella » enregistre une affluence considérable des jeunes et étudiants désirant se lancer dans l’auto-entrepreneuriat, a souligné, son responsable, Rouane Hassan. En marge d’une journée de sensibilisation sur « l’auto-entrepreneuriat », organisée par l’incubateur des affaires de l’Université d’Oran-1, M. Rouane a souligné que ce nouveau cadre mis en place par l’Etat dernièrement en faveur des jeunes porteurs de projets et des étudiants « constitue une nouvelle clé pour le monde de l’entrepreneuriat, outre la création de micro-entreprises et de startups ». Il a souligné que l’étudiant universitaire dispose, désormais, de nombreuses options pour intégrer le monde de l’entrepreneuriat et participer au développement de l’économie locale et nationale. « Il lui suffit de travailler sérieusement, de trouver une bonne idée et d’obtenir l’accompagnement nécessaire pour la mettre en œuvre », a-t-il ajouté. L’Incubateur d’entreprises de l’Université d’Oran-1 accompagne une cinquantaine d’étudiants porteurs de projets de création de startups et plus de 70 porteurs de projets, dans le cadre de l’entrepreneuriat classique, tandis qu’il accueille, quotidiennement, des dizaines d’étudiants qui s’enquièrent de ce nouveau cadre et des facilités apportées, selon M. Rouane. A ce propos, Djeriou Fatima, chargée de la gestion par intérim de la direction des Performances à l’agence d’Oran de la Caisse nationale d’assurances sociales pour non-salariés (CASNOS), a indiqué que « la personne souhaitant s’inscrire comme auto-entrepreneur doit en télécharger la demande via la plateforme numérique établie à cet effet, avant de s’inscrire pour obtenir la carte d’auto-entrepreneur, en plus d’une inscription automatique au niveau de la CASNOS ». Parmi les facilités accordées par la CASNOS à cette catégorie, figurent la couverture sociale à laquelle s’ajoute la carte « Chiffa » avec tous ses privilèges, similaire à celle des assurés sociaux de la Caisse nationale d’assurance sociale des travailleurs salariés (CNAS), sachant que ces prestations sont disponibles dans les 15 jours suivant la date d’inscription. Parmi les avantages pour l’auto-entrepreneur figurent la réduction du montant d’abonnement de 32.400 DA à 24.000 DA et la suppression des pénalités de retard pour le versement de l’abonnement, a ajouté la même intervenante De son côté, Ahmad Nadia, directrice des impôts Oran-ouest, a mis l’accent sur les facilités fournies par le service des impôts au profit de l’auto-entrepreneur qui bénéficiera d’un régime fiscal distingué et incitatif, à travers la taxe forfaitaire unifiée fixée cette année à 0,5% du chiffre d’affaires annuel. Elle a souligné que sa direction enregistre, depuis le début de l’année, plus de 100 auto-entrepreneurs qui se sont présentés pour bénéficier de ces avantages.
APS
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