Ports de pêche :  Accélérer le dégagement des épaves de bateaux pour augmenter la capacité d’accueil

Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hichem Sofiane Salaouatchi, a instruit, depuis le port de Tigzirt dans la wilaya de Tizi Ouzou, à l’effet d’accélérer l’opération de dégagement des épaves de bateaux au niveau des ports de pêche, dans le souci d’augmenter leur capacité d’accueil.

 Au cours de la présentation d’un exposé sur le secteur de la pêche et l’aquaculture dans la wilaya, le ministre a relevé que l’opération de dégagement des épaves des ports, à l’échelle nationale atteint 80% de taux d’avancement, soulignant l’importance de poursuivre l’opération et de la parachever “dans les meilleurs délais”. A Tizi Ouzou, l’opération affiche actuellement un taux d’avancement de 55%, avec 21 épaves enlevées sur les 38 prévus, a-t-il ajouté.          M. Salaouatchi a également souligné que les espaces libérés seront réservés pour les bateaux de pêche, relevant qu’il était impératif de répondre aux attentes des pêcheurs, à l’échelle nationale, et de réunir les conditions nécessaires qui leur permettent d’exercer dans de bonnes conditions. Rappelant que ses services avaient soumis au Gouvernement, une proposition relative au dossier de gestion des ports de pêche, le ministre a assuré que la révision du mode de gestion des ports permettra de résoudre le problème d’accostage des bateaux de pêche, organisera mieux le secteur de la pêche et contribuera au développement d’un secteur porteur d’emplois et de richesses. Au cours de son inspection du port de Tigzirt, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques a procédé à l’inauguration du projet d’une ferme aquacole, un investissement de statut privé de 175 millions de dinars et d’une capacité de production de 600 tonnes de daurade/an. In situ, le ministre a salué “la bonne dynamique” du secteur de la pêche dans la wilaya de Tizi Ouzou, assurant de l’accompagnement de ses services de tout investissement dans le domaine. Le ministre a également inspecté le projet de réalisation des cases des pêcheurs, des espaces attribués aux professionnels de la pêche au port de Tigzirt, et qui sera réceptionné en octobre prochain.    Il a également eu à écouter des préoccupations d’ordre socio-professionnelles de certains pêcheurs notamment dans le volet sécurité sociale, s’engageant à apporter des solutions aux préoccupations soulevées. Selon les informations fournies sur place, le secteur de la pêche et des productions halieutiques, dispose de deux (2) zones d’activités aquacoles (ZAA) dans la wilaya de Tizi Ouzou, totalisant près de 18 hectares. Le secteur, qui table sur une production halieutique de 5000 tonnes/an dans cette wilaya, compte, pour la même ville, 16 investissements dont 2 piscicultures d’élevage de loup et de daurade, 1 conchyliculture d’élevage de moules et huitres, entrées en exploitation et 29 autres projets créés dans le cadre des différents dispositifs de soutien à l’emploi. Le  ministre de la Pêche et des Productions halieutiques devra poursuivre sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou en se rendant au port d’Azeffoun, où il devra inspecter le chantier de réalisation d’un thonier de 34 mètres.

A.A.

Énergies renouvelables

 L’Algérie peut capter une part importante des investissements européens

L’Union européenne dont les besoins en hydrogène vert sont estimés à 10 millions de tonnes d’ici 2030, a consacré un montant de 70 milliards de dollars au développement de cette source d’énergie. C’est ce que fait savoir Boukhafla Yaici, Directeur général du Cluster énergies renouvelables, estimant que l’Algérie a la possibilité de capter une part importante de ces investissements en.

Selon l’intervenant dans l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, « la problématique européenne est connue, densité de la population, pas manque d’espace pour les installations des panneaux solaires et des éoliens. Ce qui fait que l’Algérie est un pays candidat pour alimenter l’Europe en hydrogène vert et en énergies renouvelables en général. » L’objectif de l’heure actuelle est d’accélérer les procédures législatives pour entamer rapidement l’exploitation du potentiel algérien en énergies renouvelables, offrir aux entreprises étrangères le climat nécessaire pour l’investissement, tout en privilégiant le transfert des technologies et des expériences. « Les attentes des investisseurs internationaux sont très claires. Ils attendent qu’il y ait une législation adaptée pour réaliser leurs investissements en Algérie», prévient M. Yaici, qui insiste sur la nécessité « de favoriser le transfert des technologies et d’expériences. » Autre facteur qui permet à l’Algérie de réussir dans le domaine des énergies renouvelables, ses accords d’association avec l’Union européenne et les pays africains. « Nous sommes liés par l’accord d’association avec l’Union européenne, mais aussi avec l’Afrique, via la ZLECAF. Ce qui nous épargne les droits de douane. Les marchés africain et européen sont à nos côtés », note-t-il.

Le Code de l’investissement peut faire accélérer le projet des énergies renouvelables

Revenant sur le Code de l’investissement, l’invité de la Chaîne 3 explique qu’il sera favorable à la réalisation des projets d’investissement lié aux énergies renouvelables, notamment avec les nouvelles réformes du système bancaire. « Nous attendons impatiemment la promulgation de cette loi sur les nouvelles dispositions des banques. Elle permet de faire la promotion de l’Algérie comme destination dans le domaine des énergies renouvelables », souligne-t-il. 

S.A.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*