Réunion de coordination au Ministère des Finances : Revue du cadrage macroéconomique et budgétaire pour 2025-2027

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présidé aujourd’hui, le mardi, au siège du Ministère des Finances, une réunion de coordination regroupant les hauts responsables des structures en charge de la prévision et des politiques, des impôts, du budget, ainsi que du trésor et de la comptabilité. Cette rencontre a constitué une occasion de passer en revue le cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2025-2027.

« Lors de cette réunion, le Directeur Général de la Prévision et des Politiques a présenté un exposé détaillant à la fois le contexte national et international ainsi que le comportement de l’économie en 2023 et sur une base infra-annuelle pour 2024 » indique un communiqué publié sur le site du ministère des Finances. « Ces prévisions ont été établies à partir d’un modèle de prévision construit sur trois blocs principaux à savoir, les finances publiques, la sphère réelle et les secteurs extérieurs », souligne le communiqué. « Les points débattus ont porté essentiellement sur les principaux indicateurs macroéconomiques, les prévisions de croissance, les perspectives budgétaires, ainsi que les défis auxquels l’économie nationale pourrait être confrontée durant cette période », précise-t-on. Le ministre a mis en exergue l’importance de maintenir une approche rigoureuse et cohérente dans l’élaboration des politiques économiques, tout en s’appuyant sur des analyses précises et des données statistiques fiables. Il a exhorté les responsables de la prévision à intégrer dans leurs modèles toutes les hypothèses d’évolution de la conjoncture tant domestique qu’internationale. Le Ministre a également rappelé la nécessité d’une coordination étroite entre les différentes entités du Ministère des Finances, notamment avec l’Office National des Statistiques (ONS) pour produire des analyses étayées par des données fiables et pertinentes à même d’orienter efficacement les choix stratégiques du gouvernement. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité d’investir dans la formation des équipes en charge de la prévision et des statistiques pour renforcer leurs capacités et assurer une production statistique de haute qualité.  Dans le même contexte, le grand argentier du pays a souligné que les efforts doivent être concentrés sur la stabilité économique du pays, la maîtrise des finances publiques, et la promotion d’une croissance inclusive et durable. En outre, il a rappelé l’importance de s’inspirer des meilleurs pratiques internationales en matière d’amplitude des horizons temporels des prévisions et du nombre élevé et de la multiplicité des données qui alimentent leurs modèles économétriques. Il a instruit également, tous les acteurs concernés à travailler sur l’élaboration d’un modèle capable de produire des prévisions à plus long terme, afin de mieux anticiper et préparer l’avenir économique du pays. « Cette réunion témoigne de l’engagement du ministère des Finances à améliorer la précision et la fiabilité des prévisions économiques pour réunir les conditions à même de renforcer la résilience de l’économie nationale face aux défis globaux », conclut le communiqué. Pour rappel, dans une note d’orientation relative à la préparation de l’avant-projet de loi de finances et du budget de l’Etat pour 2025, adressé en mai dernier, aux ordonnateurs du budget de l’Etat relative, le ministère des Finances indiquait que   dans le cadre des travaux d’élaboration du budget programme au titre de l’année 2025, il est nécessaire de formuler vos propositions des crédits et des effectifs, dans un cadre à moyen terme 2025-2027, par programme, sous-programme et titre de dépense. « Le niveau global des dépenses est fixé à 17.337,85 Mrds de DA pour 2025 et 16.969,11 Mrds de DA pour 2026 », lit-on dans la note d’orientation. Ces montants ont été ajustés pour prendre en charge l’impact budgétaire induit par la mise en œuvre de certaines mesures décidées par les Pouvoirs Publics ainsi que les besoins supplémentaires formulés par les départements ministériels, dont l’impact est certain sur le budget de l’Etat et qui sont intervenus après le dépôt du projet de loi de finances pour 2024 au niveau du Parlement. Ce qui a nécessité la révision de la trajectoire du CDMT 2024-2026. Cette dernière ne manquera pas d’être revisitée à l’issue des discussions budgétaires.

Abdelkrim salhi

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