Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial et le ministère délégué chargé des Micro-entreprises ont tenu, à Alger, une rencontre dédiée à l’évaluation de la mise en œuvre des clauses de la convention-cadre conclue l’année dernière par les deux parties, et qui a pour objet, d’offrir les facilitations en vue de la réalisation des projets de micro-entreprises, notamment au profit de la catégorie des jeunes dans le domaine du tourisme et de l’artisanat.
A l’occasion, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Boughazi a affirmé, lors de la rencontre à laquelle a pris part le ministre délégué chargé des Micro-entreprises, Nassim Diafat, que cette convention conclue entre les deux secteurs en septembre dernier, a essentiellement pour objet, d’offrir ” l’appui aux projets soumis par les jeunes, à travers la facilitation de l’opération d’accueil, de consultations et d’orientation et d’accélérer l’examen des dossiers fournis”. Pour M. Boughazi, ces éléments précités, sont ” essentiels, en vue d’encourager les porteurs de projets pour la création de micro-entreprises et aux personnes désireuses d’élargir leurs entreprises établies au niveau de toutes les wilayas du pays, notamment dans les zones frontalières, du Sud, les Hauts-Plateaux et les zones d’ombre”. Le ministre du Tourisme a estimé que cette rencontre d’évaluation est aussi “une opportunité de s’enquérir de l’état de concrétisation des objectifs principaux précités dans l’article 2 de la Convention” et qui portent essentiellement, a-t-il ajouté, sur l’élaboration des études, la promotion de la formation, la qualification, la poursuite de l’appui et du financement, la promotion, la commercialisation et l’information. Selon le ministre, la rencontre a pour objectif, de ” recenser les difficultés et les obstacles auxquels font face les deux parties dans la mise en œuvre de la Convention et les difficultés que connaissent les porteurs de projets dans les cinq domaines mentionnées, tout en proposant des solutions pratiques et des mesures concrètes qui permettent de dépasser les difficultés à court et à moyen termes, en vue de permettre aux deux parties de mettre en œuvre ce qui a été convenue, en toute efficience, efficacité, responsabilité et en coordination totale”. Il s’agit à travers cette rencontre, “de procéder au recensement des insuffisances et à la lutte contre toutes les formes de la bureaucratie, à travers la simplification des mesures administratives et la facilitation de l’accès aux services et aux performances fournis par les établissements sous tutelle des deux départements ministériels”. Le ministre a rappelé l’importance d'”accompagner les porteurs de projets, en vue de la création des start-up”, qui constituent, a-t-il ajouté ” la locomotive pour le nouveau modèle économique bâti sur la connaissance et l’innovation, en vue de concrétiser l’investissement dans les projets juvéniles et de les mobiliser au service de l’économie nationale, notamment en matière de l’artisanat, du tourisme et du travail familial”. M. Boughazi a rappelé les réalisations accomplies en la matière, d’autant plus qu’il a été procédé au financement de 200 projets et de l’extension de 40 autres projets, en sus du lancement d’une campagne de sensibilisation commune et de l’organisation de 100 journées d’information, en vue de sensibiliser sur les mécanismes de soutien que fournissent les établissements relevant du secteur des micro-entreprises. Aussi, 50 expositions d’artisanat pour les artisans ayant été financés par l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreunariat (ANADE), ont été organisés. A ce propos, le ministre a affirmé que ” relever le défi ne se fera qu’en augmentant le niveau des prestations et en améliorant le climat approprié qui permet aux jeunes de contribuer au développement socio-économique dans l’Algérie nouvelle”. Le ministre a appelé, à l’occasion, tout un chacun à tirer profit de toutes les expériences et expertises réussies dans la réalisation des projets d’entrepreunariat lors de la période précédente. Pour sa part, le ministre délégué chargé des micro-entreprises, a affirmé que l’ANADE a pris en charge 43.000 projets à ce jour, qualifiant ceci de peu, au regard du nombre d’artisans, estimé à 40.000 artisans inscrits. Le ministre a rappelé, dans ce cadre, tous les problèmes dont pâtissent les artisans, dont la liquidité financière en vue de l’acquisition des matières premières, la difficulté de commercialisation du produit d’artisanat, ainsi que le manque parfois des matières premières. M. Diafat a mis l’accent sur l’impératif d’aider les porteurs de projets, appelant en même temps, à unifier les efforts avec tous les secteurs concernés, en vue de donner un nouveau départ au tourisme et réaliser le développement économique. Le ministre a souligné l’importance d’associer les jeunes à cette démarche, d’aider les artisans à améliorer le niveau de l’artisanat et de tirer profit des expériences des autres, en vue de la création de micro-entreprises et de l’organisation d’expositions de commercialisation et de promotion du produit dans les différents espaces touristiques et publics.
APS
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