Emploi : Activation du dispositif d’aide sociale à domicile en mars

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale organise du 7 au 14 mars courant, la semaine de l’aide sociale à domicile visant à s’enquérir de la situation des retraités à domicile, notamment les retraités malades et ceux qui sont incapables à se déplacer, a indiqué, un communiqué du ministère.

“Les organismes de la sécurité sociale, représentés par la Caisse nationale des retraites (CNR), la Caisse nationale des assurances sociales des non-salariés (CASNOS), la Caisse nationale d’assurance sociale des travailleurs salariés (CNAS) et l’Office national d’appareillages et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH), organisent sous le parrainage du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, une semaine de l’aide sociale à domicile durant la période allant du 7 au 14 mars courant”, a précisé le communiqué. Le ministère a rappelé, dans son communiqué, la nature du dispositif d’aide sociale à domicile, créé en 2003, dans l’objectif d'”humaniser les relations avec les retraités malades et ceux qui sont incapables à se déplacer, de prendre en charge leurs affaires personnelles, de s’enquérir de la situation des retraités incapables à se déplacer et de les accompagner à effectuer les procédures administratives au niveau des différents services publics”. Les organismes de la sécurité sociale disposent, au niveau de toutes les agences locales, de “deux (2) assistants sociaux chargés des procédures permettant aux retraités handicapés de bénéficier des appareils et des équipements médicaux des services de l’ONAAPH à leur domicile sans avoir à se déplacer”, a noté la source. L’opération de sélection des catégories bénéficiant des prestations de l’aide sociale à domicile offertes par ce dispositif est effectuée sur la base “d’un fichier national des retraités inscrits auprès des services de la Caisse, qui seront ciblés selon l’état de santé du concerné (invalide ou handicapé)”, a conclu le communiqué.

La législation algérienne favorise l’inclusion économique des femmes

La législation algérienne favorise parfaitement le travail des femmes et leur participation à la vie économique, ont estimé, à Alger, des experts, tout en préconisant l’adoption d’une politique publique consacrant la “parité effective” homme-femme sur le marché du travail. S’exprimant lors d’une rencontre sur l’inclusion économique des femmes, organisée par le Cercle d’Action et de réflexion pour l’entreprise (CARE), en partenariat avec l’ambassade d’Espagne, les participants se sont accordés à dire que l’Algérie dispose d’une législation conforme aux conventions internationales et qui favorise l’insertion économique de la femme et consacre l’égalité du genre. “Nos textes juridiques ont toujours été favorables à la participation des femmes à la vie économique”, s’est félicitée l’avocate Nadia Aït Zaï, soulignant que l’Algérie a ratifié un grand nombre de textes relatifs au travail qui constituent la source du code de travail algérien, consacrant l’égalité homme-femme et bannissant la discrimination. Elle a également évoqué le code pénal qui protège les femmes dans la sphère publique privée et professionnelle contre toute agression physique et morale et contre toute forme de discrimination. Mais, en dépit de ces textes de lois favorable, la présence des femmes sur le marché du travail demeure assez faible, regrette Maître Aït Zaï. Se réfèrent à un document du ministère de la solidarité sur la Charte de la femme travailleuse, cette juriste a attribué cette faible présence de la gente féminine sur le marché de l’emploi à plusieurs obstacles dont le manque de moyens de transports, le manque de garderies, l’éloignement entre le domicile et le lieu de travail ainsi que la difficulté d’accès au financement bancaire et aux assiettes foncières pour les entrepreneuses. A cet égard, elle a proposé la mise en place d’un système qui renforce l’inclusion économique des femmes et qui consacre la parité de la femme sur le marché de l’emploi et améliore son accès aux postes de décision dans les entreprises et les administrations. Pour sa part, l’économiste Mouloud Hedir a estimé que la diversification de l’économie nationale favoriserait davantage l’intégration des femmes dans la participation au développent économique du pays en leur ouvrant de nombreux créneaux prometteurs.  M. Hedir a souligné par ailleurs que le modèle de la croissance algérienne actuel, porté jusque-là par les secteurs des hydrocarbures et le BTP est “lourdement handicapant” pour les femmes notamment pour celles qui ont fait des études supérieures. “Certes, la législation algérienne favorise le travail des femmes et leur participation au développement de l’économie, mais il y a beaucoup de chemin à faire pour concrétiser cette parité sur le terrain”, a-t-il jugé, en ajoutant que la question de l’emploi féminin, un “potentiel inexploité pour l’économie algérienne”, doit faire l’objet d’une profonde étude.

T.A.

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