Energie : Le baril de Brent remonte à plus de 72,62 dollars

Les cours du pétrole se redressaient alors que les infrastructures pétrolières américaines immobilisées par la tempête Ida peinent à relancer leur activité.

Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 72,62 dollars à Londres, en hausse de 1,3% par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour octobre prenait de son côté 1,54% à 69,40 dollars. « Les prix sont soutenus par les problèmes de production dans le Golfe du Mexique », explique Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.              Selon lui, 80% de la production de cette région riche en or noir reste limitée par les dégâts causés par la tempête Ida, et la situation pourrait mettre « des semaines » pour se normaliser, causant une perte de « 30 millions de barils ». Mais le marché restait relativement prudent après deux séances de baisse marquée: la propagation du variant Delta à travers le monde, qui oblige certaines régions à imposer de nouveau des confinements, pèse sur les perspectives de la demande. Les investisseurs guetteront jeudi la publication du rapport de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur les perspectives du marché à court terme, tandis que les données publiées jeudi par la même agence sur les stocks américains devraient être fortement influencées par Ida. Dernier facteur à surveiller, les négociations sur le nucléaire iranien à Vienne, après la publication d’un rapport particulièrement sévère pour le pays de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le texte, qui affirme que « depuis février 2021, les activités de vérification et de surveillance ont été sérieusement entravées » sera examiné lors d’un Conseil des gouverneurs la semaine prochaine, au moment où les pourparlers pour ressusciter le pacte de 2015 sont au point mort. Pour le marché du pétrole, cela signifie qu' »une reprise significative des exportations iraniennes de brut n’est pas à prévoir en 2021″, commente Stephen Brennock, analyste chez PVM.

APS

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