Les efforts déployés par l’Algérie pour promouvoir les échanges commerciaux avec les pays africains afin d’augmenter la valeur des exportations et de les diversifier ont été soulignés dans un article publié récemment par le quotidien congolais « Les dépêches de Brazzaville ».
Intitulé » Algérie : l’Etat octroie des facilités pour exporter sur les marchés africains « , cet article paru le 16 septembre courant, a mis en avant les projets engagés par le gouvernement algérien pour encourager les exportations hors hydrocarbures ainsi que les mesures de facilitation prises en faveur des opérateurs économiques visant les marchés africains. Evoquant le Salon économique destiné au marché africain tenu dernièrement dans la wilaya d’Adrar et qui a vu la participation plus de cinquante opérateurs, le quotidien a souligné que l’objectif des autorités algériennes reste celui de se déployer en Afrique et de booster les exportations vers le marché continental. « Cette décision (déploiement) peut se justifier par le record de revenus d’exportations hors-hydrocarbures (trois milliards de dollars) en 2020 », a mentionné le journal. Dans le cadre de ce déploiement, l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur et le Fonds spécial pour la promotion des exportations seront mis à contribution, a précisé également « Les dépêches de Brazzaville », tout relevant que le transporteur algérien « Logitrans » qui bénéficiera de la transsaharienne Alger- Lagos de 400 km en cours d’achèvement sera engagé à aider les exportateurs en vue d’atteindre leurs pays cibles en Afrique.
Des atouts historiques et multiformes
La publication congolaise a abordé dans le même article les atouts « historiques et multiformes » dont dispose l’Algérie pour se positionner sur le marché africain : « Dans les années 1960 et 1970, Alger était le berceau des révolutionnaires et des mouvements panafricains », a-t-elle rappelé, en citant notamment des leaders des mouvements de libération comme Nelson Mandela ou Che Guevara qui se rendaient à Alger pour bénéficier de soutiens idéologiques, logistiques et financiers, ainsi que de nombreux dirigeants africains ayant bénéficié de formations en Algérie. Parmi les autres chantiers structurels engagés par le gouvernement algérien en Afrique subsaharienne, le journal a cité la création d’un forum d’affaires panafricain, le renforcement des agences publiques dédiées à l’accompagnement à l’export vers l’Afrique et la mise en place d’un système bancaire panafricain. Il a également évoqué le futur port de Cherchell et de Djen Djen qui pourraient devenir, a-t-il écrit, des hubs pour les échanges avec l’Asie et le point d’entrée ou sortie de nombreuses marchandises avec l’Afrique, soit par voie maritime, soit par voie routier transsaharienne jusqu’à Lagos. En améliorant les corridors routiers et le fret aérien, il est possible, selon le quotidien congolais, de se procurer des produits à bas coût et de les rendre plus accessibles.
R.N.
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