Investissement : La révision de la loi sur l’investissement fin prête

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, à Alger, que le gouvernement avait finalisé la révision de la loi relative à l’investissement qui sera présentée dans les semaines à venir à l’APN.

En réponse aux questions des députés de l’APN dans le cadre du débat du Plan d’action du Gouvernement, M. Benabderrahmane a précisé qu’une révision « profonde » a été menée pour la loi relative à l’investissement « pour qu’elle soit au diapason de la politique de l’Etat tendant à diversifier l’économie hors hydrocarbures ». Cette révision vise également à prendre en charge les préoccupations exprimées par les opérateurs économiques qui ont demandé la levée des obstacles qui empêchent la réalisation des projets d’investissement, a encore précisé le Premier ministre. L’élaboration de cette loi, poursuit le Premier ministre, se fait conformément à une vision prospective tenant en compte les mutations que connaissent l’économie nationale et le mouvement des investissements étrangers afin de garantir une grande stabilité du système juridique lié à l’acte d’investissement notamment par la création d’un guichet unique dédié à cet effet. Après avoir relevé que l’opération de réforme prend en compte les recommandations des experts et des spécialistes, M. Benabderrahmane a indiqué avoir donné des instructions au ministre de l’Industrie pour l’introduction de toutes les propositions constructives présentées par les députés à propos de cette loi et ce « pour créer un climat d’investissement plus propice et un environnement d’investissement où la confiance prévaut entre l’investisseur et les institutions étatiques ». Le Premier ministre a indiqué que cette réforme donnera « des signaux forts et des garanties susceptibles d’accroitre l’attractivité du pays aux investissements étrangers directs et d’établir des partenariats réels et solides à même de contribuer au développement de l’économie nationale ». Le gouvernement, ajoute le Premier ministre, s’apprête à examiner tous les dossiers d’investissement cumulés et en suspens « de façon rigoureuse et profonde » à l’effet de prendre les mesures nécessaires à la levée des obstacles qui ont rendu leur concrétisation impossible, en donnant la priorité aux véritables investissements générateurs de richesse et d’emplois et en remplaçant les importations par le produit national.

Création d’un portail électronique dédié aux marchés publics avant la fin de 2021

Le gouvernement compte numériser les marchés publics à travers la création d’un portail électronique dédié à cet effet et ce avant la fin de l’année en cours, a annoncé à Alger le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. En réponse aux questions des députés de l’APN dans le cadre du débat du Plan d’action du Gouvernement, le Premier ministre a précisé que cette mesure s’inscrivait dans le cadre des procédures visant la rationalisation des dépenses et l’amélioration de la gestion de l’argent public. La numérisation des marchés constitue « l’une des priorités du gouvernement » puisqu’elle revêt une « grande » importance en matière d’amélioration de la transparence et de la performance des dépenses publiques, a-t-il soutenu. « Se diriger vers la numérisation est consacré dans l’avant-projet de loi fixant les règles générales des marchés publics qui sera présenté « dans les plus brefs délais à l’APN », a fait savoir M. Benabderrahmane. Dans le cadre du principe de la rationalisation des dépenses publiques, le Premier ministre a rappelé les textes réglementaires mis en œuvre afin d’éviter au Trésor public et à l’Etat, de grandes dépenses suite à l’introduction de projets pas encore arrivés à maturation. Il a évoqué, à ce propos, le volume des fonds « colossaux » dépensés pour la réévaluation des projets pas encore arrivés à maturation, faute de maitrise des délais de réalisation, s’élevant à plus de 8.908 milliards de DA entre 2005 et 2020. Dorénavant, poursuit le ministre, le gouvernement ne permettra point l’inscription de projets publics non soumis à une étude de faisabilité « opérationnelle et profonde ».

T.A.

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