Journées internationales des EnR : Développer les sources d’énergie propres et durables

Journées internationales des EnR : Développer les sources d’énergie propres et durables

Les Journées internationales des énergies renouvelables 2024, organisées par le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), ont débuté mardi à Alger, lesquelles se veulent une occasion d’échange de connaissances entre les experts en vue de contribuer au renforcement du développement des sources d’énergie propres et durables.

Dans une allocution prononcée à l’occasion de cette manifestation scientifique, organisée sous le patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en présence du directeur général (DG) de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère, Mohamed Bouhicha, du Commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassaa, et de plusieurs experts, le DG du CDER, Noureddine Abdelbaki a indiqué que cette rencontre constituait une occasion « réunissant des chercheurs, des étudiants et des spécialistes en la matière pour contribuer au développement de sources d’énergie propres et durables » et de mettre en avant les dernières avancées scientifiques dans leurs recherches. Le même responsable a également précisé que cette manifestation est en plein accord avec les objectifs de développement durable (ODD) et intervient à point nommé de la phase d’efforts mondiaux intensifs tendant à lutter contre les changements climatiques et à accélérer la transition vers les énergies renouvelables, soulignant les efforts de l’Algérie en la matière. A cet égard, il a affirmé que « le Gouvernement a achevé la première phase du programme national des énergies renouvelables, adopté en 2011 et mis à jour en 2015, et qu’il s’apprête aujourd’hui à lancer la deuxième phase pour atteindre le mix énergétique escompté à l’horizon 2035/2030, en application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l’effet de suivre et de dynamiser le programme qui est devenu une priorité nationale ». « Ce programme gigantesque nous remet devant nos responsabilités d’orienter nos efforts vers des projets concrets visant à répondre à la demande nationale et internationale sur l’énergie », a soutenu M. Abdelbaki. En outre, il s’est dit satisfait du lancement du projet de 3.000 mégawatt, estimant qu’il s’agissait d’une opportunité qui permettra aux entreprises nationales, publiques et privées, de développer une complémentarité économique ». Il a également expliqué que ce projet représentait la première étape du programme des énergies renouvelables de 15.000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque d’ici 2035 à travers 40 wilayas, affirmant qu’il était « un choix vital qui a pour objectif d’assurer la durabilité de ce secteur et de créer la richesse et l’emploi en Algérie, soit la meilleure voie pour assurer et diversifier nos ressources énergétiques ». Dans ce cadre, il a souligné deux conditions nécessaires à la réussite de ce programme, à savoir la définition d’un processus, tracé par le plan national des énergies renouvelables, et la mise en place d’une véritable activité économique orientée vers les énergies renouvelables, grâce à l’industrie locale. Aussi, il a mis en avant les efforts du Gouvernement visant à rendre le cadre législatif et réglementaire de la production et de la commercialisation des énergies renouvelables plus attractif, faisant état de l’existence d’une véritable place pour les petites et moyennes entreprises (PME) parmi les éléments de la chaîne des valeurs des énergies renouvelables notamment l’ingénierie, les équipements et la construction. S’agissant du rôle du CDER, il a rappelé que ce dernier avait produit un atlas national des ressources en énergie solaire et des sites à fort potentiel pour les énergies solaire et éolienne, ce qui offrira aux investisseurs une vision claire. Le Centre a également créé un laboratoire d’étalonnage « pyranomètre » qui a été accrédité par l’Organisme algérien d’accréditation ALGERAC, conformément aux normes « ISO » et permettra aux bureaux de conception d’augmenter les capacités des centrales d’énergie photovoltaïque, outre la mise en place de deux autres laboratoires d’essai, en attendant l’accréditation par ALGERAC, à savoir le laboratoire d’essai, selon M. Abdelbaki. De son côté, le Directeur général (DG) de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a indiqué que les Journées internationales de l’énergie renouvelable, se voulaient un espace d’échanger les dernières évolutions et informations entre les chercheurs et de développer les relations entre les partenaires sociaux et les chercheurs, au regard notamment de la politique nationale de la transition énergétique. Pour sa part, le directeur-adjoint du Centre de développement des énergies renouvelables, Khaled Imessad a déclaré que l’Etat algérien avait lancé des programmes très ambitieux qui ne sont pas liés seulement au développement des énergies renouvelables, mais aussi à l’efficacité énergétique, relevant que le centre accompagnait les Pouvoirs publics, à travers la réalisation de recherches et l’accompagnement technique tout en apportant des solutions pour la mise en œuvre et la concrétisation de différents projets. Le 1e jour des Journée internationales d’énergie a connu l’organisation d’ateliers scientifiques et techniques autour des différents thèmes inhérents aux énergies renouvelables, à l’instar de l’énergie solaire thermique, de l’énergie éolienne, de la bioénergie, de l’énergie environnementale et d’hydrogène, animés par des experts et des chercheurs en la matière.

T.A.

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