Le directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Khaled Soualmia a fait savoir à Alger que l’Office actualisait le cahier des charges régissant l’activité des laiteries en vue d’augmenter le volume de production du lait subventionné et améliorer sa distribution.
L’actualisation du cahier des charges relatives aux laiteries permettra de mettre fin à la pression enregistrée actuellement en matière de distribution et de production du lait, a affirmé M. Soualmia qui s’exprimait sur les ondes de la chaine I de la Radio Algérienne. Les laiteries seront tenues selon le nouveau cahier des charges à fournir davantage d’efforts en matière de collecte du lait cru en vue d’augmenter la production du lait subventionné qui repose quasi totalement sur la poudre de lait importée, a-t-il expliqué. Assurant que ce cahier de charges sera l’un des principaux outils de développement de la filière du lait, le DG de l’ONIL a appelé les éleveurs à la création de grandes coopératives agricoles d’élevage de vaches dépassant les 1500 têtes. L’Algérie dispose de 230 laiteries publiques et privées, dont seulement 199 laiteries produisent du lait subventionné (15 publiques et 104 privées), a-t-il rappelé précisant que l’Office avait mis à leur disposition 5000 tonnes de poudre de lait, ces six derniers mois, afin d’éviter la pénurie du lait subventionné et pasteurisé. Après avoir affirmé que les capacités de production du lait “sont disponibles”, M. Soualmia a salué la révision en hausse des marges bénéficiaires au profit des producteurs et des distributeurs de lait, une hausse à même de les encourager à produire davantage de lait subventionné. Il a affirmé le maintien du prix du lait subventionné à 25 DA, du fait que la marge bénéficiaire sera supportée par le Trésor public, rappelant que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural s’attelait actuellement à recenser le nombre et les races de vaches laitières.
Le texte de la révision du décret portant hausse des marges laitières sur la table du gouvernement avant la fin de ce mois d’avril
Le directeur général des activités commerciales et de l’organisation au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Sami Ghali, a révélé qu’une réunion s’est tenue aujourd’hui, lundi, avec différents partenaires, pour ajuster la dernière version de la révision du décret exécutif sur la hausse des bénéfices marges des producteurs et des distributeurs de lait Le texte de l’avis sera transmis au secrétariat du gouvernement avant la fin du mois d’avril. Lors de son passage ce lundi à l’émission Morning Guest de Channel One, “Sami Quli” a annoncé que 56.562 interventions de censeurs et répression de fraudes avaient été enregistrées durant les dix premiers jours du mois de Ramadan, ce qui a conduit à l’inspection de 8807 infractions et à la émission de 868 casiers judiciaires, avec quelques cas où la justice a été prononcée par des peines de prison Sa durée est comprise entre 7 et 10 ans, alors qu’au cours du premier trimestre 2022, 549 135 interventions et 42 342 violations ont été enregistrées, 39 831 suivis judiciaires et une proposition de fermeture de 3 682 magasins. Dans son discours, le représentant du ministère du Commerce a évoqué le déséquilibre dans la distribution du lait, soulignant l’approche présentée par le ministère du Commerce au gouvernement, qui est valable, dans laquelle une application électronique a été développée qui permet d’identifier la production de lait unités et les quantités produites quotidiennement, ainsi que le nombre de distributeurs et le nombre de détaillants. Le même intervenant a souligné l’existence de certaines lois révisées relatives aux pratiques commerciales (Loi 04-08 et Loi 04-02), qui seront présentées au Conseil des ministres pour décision dans les prochains jours. Dans un autre contexte, “l’invité du matin” a valorisé les décisions prises par les pouvoirs publics, comme empêcher l’importation de certains matériaux manufacturés à partir de matériaux subventionnés, évoquant les efforts déployés par le partenaire social pour surmonter de nombreux obstacles et contrôler les prix par réunions consultatives avec le Ministère du commerce. Concernant la hausse des prix, Quli a indiqué qu’il n’y a aucune justification à l’augmentation des prix de la pomme de terre, qui s’élève à 160 dinars le kilogramme, soulignant qu’il existe des sorties sur le terrain pour les agents du commerce, de l’agriculture et des intérêts sécuritaires afin de lutter contre le phénomène de prix élevés de certains biens de consommation. Le nombre de marchés commerciaux qui ont été ouverts pendant le mois sacré – selon le même porte-parole – a atteint 566 marchés commerciaux à travers le pays, y compris des zones d’ombre, disponibles sur divers produits, même les vêtements de l’Aïd.
A.S.
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