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Le président de la République a annoncé l’entrée en vigueur, dans les deux prochains mois, de l’allocation chômage sous forme de « présalaire », et son introduction dans la Loi de finances 2022 pour préserver la dignité des jeunes chômeurs.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donné, samedi à Alger, des instructions pour l’élaboration de textes de loi criminalisant la spéculation sur les produits de base, annonçant l’entrée en vigueur, dans les deux prochains mois, de l’allocation chômage dans le cadre de la Loi de finances 2022. Lors des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis, le Président Tebboune a évoqué la spéculation sur les produits de base qu’exercent des « parasites et des intrus » qui tentent d’épuiser les moyens de l’Etat en créant des pénuries », soulignant que l’Etat sera « intransigeant » et est déterminé à « retrouver son autorité qui émane du peuple ». Par ailleurs, le président de la République a annoncé l’entrée en vigueur, dans les deux prochains mois, de l’allocation chômage sous forme de « présalaire », et son introduction dans la Loi de finances 2022 pour préserver la dignité des jeunes chômeurs. Annonçant « de nouveaux textes de loi pour encourager l’investissement et ouvrir les capitaux des entreprises, en fonction des capacités », il a fait savoir que l’opération de recensement global de la nomenclature des projets de développements inscrits au titre de l’investissement public a fait ressortir « un grand nombre de projets en souffrance ou non encore lancés », appelant à « traiter ce dossier avant la fin de l’année et à étudier les projets au cas par cas ». Il a également appelé à un nouveau découpage administratif pour la promotion de nouvelles wilayas déléguées dans les Hauts Plateaux et au nord du pays. Au volet économique, le président de la République a révélé que l’Algérie « est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements », ce qui lui permettra, a-t-il dit, « de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays ». Le Président Tebboune a fait état d' »indicateurs et de signes pour une sortie du tunnel pour l’Algérie », en ce sens que « pour la première fois depuis plus de deux décennies, la valeur des exportations, moins de 2 milliards de dollars annuellement, a atteint 3,1 milliards de dollars et pourra s’établir à 4 voire 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année ». Le président de la République a critiqué le dénigrement de certaines parties qui « n’ont pas foi en les capacités de leur pays », suite à sa déclaration, il y a un an, d’atteindre une valeur d’exportations hors hydrocarbures de 5 mds de dollars, soulignant que « l’Algérie est une force de frappe régionale qui apporte la paix dans la région et le monde entier reconnait sa puissance ». La critique constructive est positive, toutefois « la minimisation » est indigne pour un Etat comme l’Algérie où 250.000 universitaires sont diplômés annuellement », a-t-il dit, indiquant que la véritable richesse est le capital humain. « Minimiser » les capacités et la place de l’Algérie est une question qui relève de la « dignité nationale ». Nos stratégies en la matière continueront à être orientées par la traduction des engagements pour passer d’une économie rentière et de consommation à une économie de la connaissance et de la performance, a-t-il dit, affirmant qu' »il n’est plus possible de différer le changement qualitatif devant être opéré en matière d’investissement afin de créer des opportunités d’emplois et de la richesse et réaliser la relance économique ». Le Président Tebboune a insisté sur la nécessité de « mobiliser toutes les énergies pour mener l’économie nationale à bon port, à travers la création d’emplois, le renforcement de la production nationale, la transformation du produit national et la création de richesse », rappelant que l’économie algérienne était auparavant « à la traine et tournée vers l’importation ». Nous sommes revenus à une économie basée sur la production nationale avec une importation à titre complémentaire seulement, a-t-il ajouté, précisant que pour la première fois depuis l’indépendance, le ministère du Commerce a recensé toutes les activités de production et les produits nationaux. Le président de la République a, dans ce contexte, souligné la nécessité de passer de l’exportation des produits bruts à l’exportation des produits manufacturés, insistant sur l’impératif pour l’Algérie d’être une « locomotive affranchie de la dépendance ». Evoquant le problème du foncier industriel, le Président Tebboune a annoncé la création, au niveau national, d’une agence du foncier industriel, une agence pour le foncier agricole et une autre pour le foncier destiné à l’aménagement urbain, relevant que la décision de création de ces trois agences a été prise en attendant la mise en place de nouveaux mécanismes devant entrer en vigueur prochainement. S’agissant des régions ayant une faible attractivité auprès des investisseurs, le Chef de l’Etat a ordonné « la création de zones d’activité loin de la bureaucratie tout en veillant à faciliter l’octroi de parcelles de terrains aux artisans, et à assurer le contrôle de ces activités et investissements ». Le Président Tebboune a insisté également sur la création des postes d’emploi au vu de l’augmentation de la population, ce qui implique une hausse des demandeurs d’emploi. Mettant en avant la production locale, le président de la République, a annoncé que « le premier vaccin contre la Covid-19, fabriqué en partenariat avec les amis chinois, sortira le 29 septembre courant de l’usine de Saidal à Constantine ». « La solution pour faire face à la pandémie réside dans la vaccination de plus de deux tiers de la population », a-t-il insisté.
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