MILA : Les agriculteurs de Teleghma se lancent dans la culture intensive des maraîchages

La région de Teleghma, située au Sud de la wilaya de Mila, s’apprête à se lancer dans la culture intensive de légumes avec la réception prochaine du nouveau périmètre agricole irrigué à partir du barrage de Béni Haroun

, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles (DSA).  Cet important périmètre s’étend sur 4.447 hectares auxquels s’ajoutent 2.000 hectares supplémentaires suite à la décision prise par le ministre des Ressources en Eau lors de sa récente inspection du projet, a précisé M. Abaza Mehanni, responsable de la subdivision de la DSA à Téleghma. Selon ce même cadre, ce périmètre dont les travaux d’aménagement seront achevés vers la fin du 1er semestre 2013,  permettra l’intensification et diversification de la production agricole locale notamment les maraîchages. Connue pour être une zone de production de pomme de terre, la région de Teleghma consacre au titre du programme 2013,  près de 1000 hectares à cette spéculation, dont le rendement moyen atteint 450 quintaux à l’hectare, a indiqué M. Abaza qui a noté que l’expérience des agriculteurs locaux de la filière, leur a permis de se lancer dans la culture des semences. Selon lui, la région produit également les carottes de saison et d’arrière saison avec un rendement moyen à l’hectare de 250 quintaux.

Ce légume est écoulé dans diverses régions du pays, jusqu’à Oran, a indiqué de son côté M. Ahmed Abdelaziz, président de l’APC de Teleghma  et président de l’association locale des producteurs de légumes. L’ail est également largement cultivé dans cette partie de la wilaya de la wilaya de Mila, note la même source qui estime que la réception du projet du périmètre irrigué aura un effet « dopant » sur la pratique agricole locale.  Chevauchant les quatre commune de Teleghma, Oued El Athmania,  Oued Seguin et Mechira, le périmètre agricole irrigué de Teleghma recevra  quelques 38 millions m3 du barrage de Béni Haroun,  avec une capacité de  création de 5.000 emplois, a indiqué Youcef Ghazibaoune, directeur du projet géré par l’Office national d’irrigation des terres agricoles.

APS