Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, une organisation du secteur de la Communication à la faveur de la promulgation de deux lois différentes, la première relative à la presse écrite et électronique et la deuxième à l’audiovisuel, indique un communiqué du Conseil des ministres.
Par K. Bensalem
Le Président Tebboune a ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres, « d’organiser le secteur à la faveur de la promulgation de deux lois différentes, la première relative à la presse écrite et électronique et la deuxième à l’audiovisuel », lit-on dans le communiqué. Le président de la République a également ordonné de définir le journaliste professionnel avec précision dans toutes les spécialités médiatiques, ainsi que pour les professions assimilées du secteur, d’ouvrir la voie aux professionnels en les associant à la vision novatrice tout en instaurant la rupture avec les normes qui régissaient auparavant la scène médiatique. Il a également instruit de moraliser le travail médiatique en fonction des valeurs journalistiques universelles et la déontologie de la profession, selon la même source. Les orientations du chef de l’Etat quant à l’urgence d’une réorganisation du secteur des médias interviennent deux mois après ses instructions adressées au gouvernement dans le sens de la poursuite de l’enrichissement des deux projets de loi sur l’information et l’activité audiovisuelle, présenté ce jour-là en Conseil des ministres. Il avait estimé que cela pouvait se faire, notamment à travers « le renforcement des garanties de protection de la liberté d’expression et la précision dans les concepts y afférents ». Mais qu’il ait ordonné la révision des deux projets de loi présentés, le président de la République s’était dit satisfait du niveau d’avancement qu’a enregistré le processus d’élaboration de ces deux lois fondamentales « dans l’opération de réforme démocratique que connait le pays depuis deux ans ». Il avait, à ce propos, chargé le gouvernement Benabderrahmane de poursuivre l’enrichissement de ces deux projets à travers le renforcement des garanties de protection de la liberté d’expression et la précision dans les concepts y afférents, « notamment en ce qui se rapporte à l’octroi de la qualité de journaliste professionnel, aux critères de promotion de la qualité du service médiatique, à l’adoption d’un discours médiatique responsable et à la garantie de la transparence dans le financement des médias ». Selon le communiqué du Conseil des ministres, l’élaboration de cet avant-projet de loi organique est dictée par la nécessité de la mise en place d’un cadre législatif qui répond à la fois aux attentes du citoyen en matière d’information complète et objective, aux besoins d’organisation des professionnels de l’information ainsi qu’aux missions de service public et à l’intérêt général. Les rédacteurs du texte expliquent que l’avant-projet de Loi contribuera à « consolider la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et électronique et à favoriser l’émergence d’une presse solidement ancrée dans les réalités nationales, consciente des enjeux et respectueuse de l’éthique et de la déontologie ». Le Gouvernement avait également examiné un avant-projet de loi relative à l’activité audiovisuelle qui a pour objet « la mise en place d’un cadre juridique régissant les activités audiovisuelles visant notamment à identifier les entités activant dans le champ audiovisuel, définir les règles relatives à leur organisation, leur régulation et leur contrôle et aussi instituer une autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel ».
K. B.
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