Les prix du pétrole brut regagnaient une partie du terrain cédé la veille, soutenus par le resserrement de la production aux Etats-Unis, la demande chinoise restant un sujet d’inquiétude pour les investisseurs.
Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 74,89 dollars à Londres, en hausse de 1,31% par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de WTI pour octobre, dont c’est le dernier jour de cotation, avançait de 1,45% à 71,31 dollars. Des analystes ont mis en avant les préoccupations croissantes concernant l’offre aux Etats-Unis, où la production reste faible dans le golfe du Mexique à la suite du passage de l’ouragan Ida » il y a près d’un mois. Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a évoqué lundi dans un communiqué les échéances du dernier trimestre 2021 et du premier trimestre 2022 pour la reprise de certaines de ses installations. A date, « environ 60 % de la production exploitée par Shell dans le golfe du Mexique est de nouveau en service », est-il indiqué. Le Bureau de régulation de l’environnement et de la sécurité (BSEE) a indiqué de son côté lundi que les plateformes tournaient à près de 82% de capacité. Mais les investisseurs restaient prudent à la veille du résultat de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) – qui peut faire bouger le dollar et par réaction les prix du brut – et de la publication par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) de l’état des stocks de brut aux Etats-Unis. L’inquiétude plane aussi sur la consommation du premier importateur de brut au monde, la Chine, secouée par la situation du promoteur immobilier Evergrande au bord de la faillite.
APS
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