Difficile de tenir le décompte des puces Qualcomm. Le groupe américain a tendance à les multiplier, afin de servir un maximum de constructeurs désireux de vendre un maximum de smartphones dans toutes les gammes de prix. Fraîchement dévoilé, le Snapdragon 6s Gen 4 se destine au “bas du milieu de gamme” si on peut dire, un segment très fréquenté où Qualcomm multiplie déjà les références. Dans les prochains mois, on devrait voir fleurir un grand nombre de smartphones Android équipés du Snapdragon 6s Gen 4, le nouveau système-sur-puce (SoC) de Qualcomm. Cette puce va en effet équiper des appareils oscillant entre le haut de l’entrée de gamme et le bas du milieu de gamme (!), autrement dit des téléphones entre 200 et 400 €, grosso modo.
L’IA attendra
La puce, gravée en 4 nm, contient un un processeur Kryo que Qualcomm annonce 36 % plus performant que celui de la génération précédente. La partie graphique n’est pas en reste : le nouveau GPU Adreno offrirait jusqu’à 59 % de puissance supplémentaire, avec une compatibilité jusqu’à 144 Hz et la prise en charge du Variable Rate Shading — une technologie qui optimise le rendu en réduisant la résolution des zones floues pour concentrer les ressources sur les éléments nets, jusqu’en FHD+. Côté photo, le Spectra ISP peut gérer un capteur unique de 200 mpx ou une caméra de 32 mpx avec réduction du bruit et enregistrement vidéo jusqu’en 2K à 30 images/seconde. La connectivité n’est pas oubliée : la puce gère la 5G et les mmWave, le Wi-Fi 6E, elle prend aussi en charge jusqu’à 12 Go de RAM LPDDR5x ainsi que du stockage UFS 3.1. Qualcomm vend un SoC particulièrement calé pour le jeu vidéo, mais pas nécessairement pour l’IA dont il n’est même pas fait mention. Pour les fonctions d’IA en local, il vaudra mieux se tourner vers le Snapdragon 7s Gen 4, lancé en août, un cran au-dessus. Cette puce reste fabriquée en 4 nm et conserve l’architecture à huit cœurs de la génération précédente, mais Qualcomm y a tout de même glissé quelques optimisations. Le CPU Kryo gagne environ 7 % de performances supplémentaires, grâce à un cœur principal cadencé à 2,7 GHz. Le GPU Adreno progresse dans les mêmes proportions, tout en gérant désormais des écrans ultra-larges jusqu’à 2 900 × 1 300 à 144 Hz. Mais c’est surtout sur le plan de l’intelligence artificielle embarquée que le Snapdragon 7s Gen 4 se démarque de son petit frère : il prend en charge les modèles IA génératifs directement sur l’appareil, ce qui permet par exemple des fonctions de retouche photo ou de résumé de texte en local.
01Net
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