Une opération de déroctage et de dragage du port d’Azeffoun, à 75 km au nord-est de Tizi-Ouzou, a été lancée cette semaine par la direction locale des travaux publics a-t-on appris, auprès de cette institution. Les travaux de déroctage (enlèvement de roches) des hauts fonds à l’entrée du port et de dragage (nettoyage) du bassin de ce port, « sont nécessaires et impératifs pour assurer le mouvement des embarcations en toute sécurité, à l’intérieur du bassin, aussi bien pour les professionnels de la pêche que pour la Marine Nationale », a-t-on indiqué de même source. L’opération, confiée à l’Entreprise publique Méditerranéenne des travaux maritimes (Meditram) pour un montant de près de 73 millions de DA et dont l’assistance technique est assurée par le laboratoire public d’études maritimes (LEM), « permettra également de rentabiliser l’aire de pose d‘hélicoptères pour le débarquement de naufragés et de la logistique », a-t-on ajouté. Le volume global de l’opération au niveau du port d’Azeffoun a été estimé à 10 980 m3 dont 9200 m3 pour le dragage et 1780 pour le déroctage. Les délais contractuels de ces travaux sont de 3 mois, a-t-on appris de même source. Selon la DTP, l’impact de ces travaux est « d’assurer une fonctionnalité sans faille et de rétablir l’ouvrage portuaire dans son état spécifique, afin qu’il soit en mesure de satisfaire à ses fonctions avec le niveau de service requis et de sauvegarder un environnement marin sain ». Le wali Mahmoud Djamaa qui a inspecté, hier mercredi, ces travaux, a rappelé qu’il s’agissait d’un projet auquel les pêcheurs de la région « accordent beaucoup d’importance ». En réponse à l’attente des professionnels du secteur et avec l’appui de l’administration centrale, l’opération a été inscrite fin 2020 et l’entreprise en charge des travaux a été installée lundi dernier, a-t-il dit.
Réception du premier tronçon d’évitement de la ville d’Azeffoun fin juillet
La première tranche du projet d’évitement de la ville côtière d’Azeffoun, à une soixantaine de kilomètres au nord de Tizi-Ouzou, sera réceptionnée vers la fin du mois de juillet prochain, a-t-on appris, des services de la wilaya. Le tronçon permettra de relier la route nationale 24, à hauteur du village Sahel, au chemin de wilaya 158 au lieu-dit Avarmache, sur une distance de 4 km. Il a été doté d’une enveloppe financière de 63 millions de DA, selon la fiche technique du projet. Le wali, Mahmoud Djamaa qui a inspecté le chantier, hier mercredi, a observé que cette déviation du trafic de la Rn 24 vers le sud et le sud-est de la wilaya, dont les travaux de réalisation sont à 70%, permettra de décongestionner la ville d’Azeffoun en saison estivale, période durant laquelle cette ville du littoral, reçoit un trafic important. Le projet, à deux fois une voie, permettra également aux usagers, économie de trajet. Le parcours actuel de 12,5 km sera amené à 4 km seulement, selon le directeur local des travaux publics (DTP), Smail Rabhi. Un projet de prolongement de cette déviation à partir d’Avarmache (CW 158) vers Yakourene (RN12), a été présenté lors de la même visite de travail du wali. M. Djamaa a donné des instructions au DTP afin d’accélérer l’étude de ce projet et de s’assurer de la levée de toutes les contraintes qui pourraient retarder ou bloquer la réalisation du deuxième tronçon de l’évitement de la ville d’Azeffoun, notamment d’éventuelles oppositions de propriétaires terriens, pour demander son inscription.
Vers la mise en service partielle de deux nouvelles infrastructures sanitaires
Deux nouvelles infrastructures sanitaires seront mises en service à Tizi-Ouzou le 5 juillet prochain à l’occasion de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, a indiqué le wali Mahmoud Djamaa.
Il s’agit de la polyclinique de Tamda, dans la commune de Ouaguenoun à l’Est de la wilaya et de l’hôpital de 60 lits de Ouadhias, au sud-ouest, « en voie de finalisation », dont il a inspecté l’avancement des travaux. Sur site, le wali qui s’est entretenu avec les responsables des entreprises réalisatrices et des bureaux d’études en charge du suivi des deux projets, a insisté sur la prise en charge des quelques aspects restants pour être livrés dans les délais. Mahmoud Djamaa a également instruit la direction locale de la santé et de la population (DSP) de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en service partielle de ces deux infrastructures à cette date, en attendant de « les doter de l’encadrement et des équipements nécessaires à leur fonctionnement en entier ». La réception de ces deux infrastructures permettra de désengorger les structures limitrophes de ces régions ainsi que le CHU Nedir Mohamed, en attendant celle des trois autres hôpitaux de 60 lits chacun à Souk El Tenine au Sud et à Bouzguene et Ain El Hammam au Sud-est de la wilaya dont les travaux sont en cours.
APS
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