Il permet l’accès à 326 services numérisés : Lancement d’un immense portail numérique gouvernemental

Un portail numérique gouvernemental permettant l’accès à 326 services numérisés, ainsi qu’à effectuer 77 procédures administratives, sera lancé en novembre prochain. L’initiative est à mettre sur le compte du ministère de la Numérisation et des Statistiques qui a annoncé, par la voix de sa directrice chargée du suivi de la numérisation, l’entrée dans sa phase active de cet énorme service numérique au bénéfice des citoyens en général et des opérateurs économiques, en particulier.

S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio nationale, Nacéra Guemaz a expliqué que le portail en question sera à caractère médiatique et il sera accessible en trois langues, à savoir l’Arabe, le français et l’anglais. Mme Guemaz a révélé, ainsi que le nouveau portail numérique gouvernemental permettra l’accès à 326 services numérisés, ainsi qu’à effectuer 77 procédures administratives au profit des citoyens et des acteurs économiques. Dans ce sens, elle a ajouté que ce nouveau portail gouvernemental permettrait aussi de familiariser les citoyens avec les démarches à adopter. Et ce, afin de bénéficier des documents et de données diverses. Ce portail touchera à deux domaines. Il s’agit des procédures entre le citoyen et l’administration, et celles du citoyen avec l’opérateur économique. Par ailleurs, Nacéra Guemaz a souligné que l’Algérie a gagné plusieurs places au niveau mondial. Cela en ce qui concerne l’indice de développement de l’E-gouvernement. Ce dernier a été publié par le département des affaires économiques et sociales des Nations Unies. À l’issue de cette enquête, l’Algérie est classée 112ᵉ sur 193 pays. L’Algérie a, en effet, fait des progrès notables dans le classement mondial dans le domaine de la gouvernance électronique. C’est ce que souligne une étude réalisée par les Nations-Unis et qui classe les pays membre selon l’indice de développement du e-Gouvernement (EGDI : E-Government Development Index) et l’indice de participation électronique des citoyens (E-PI : E-Participation Index). Notre pays a, ainsi, gagné 8 places par rapport à 2020 avec un indice de développement du e-gouvernement EGDI égal à 0,5611 en se classant 112ème sur 193 pays et 9ème sur le continent africain. Selon le Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), auteur d’une analyse détaillée du rapport des Nations Unies sur le développement des e-gouvernements dans le monde intitulée « Enquête sur les e-gouvernements 2022 – le futur des gouvernement numérique », l’indice de participation électronique (EPI) est une mesure complémentaire à l’EGDI, il classe les pays en fonction de leur utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour engager les citoyens dans le processus démocratique. Même si elle a gagné 35 places entre 2020 et 2022, l’Algérie n’est toujours pas performante sur ce tableau, l’enquête la classe à la 148ème place sur 193 avec un score EPI de 0,2273, ce qui est très en dessous de la moyenne mondiale et même africaine, relève le GAAN. L’étude montre, en tout cas, que l’Algérie a fait de bons progrès en termes de connectivité et d’infrastructures, mais il reste encore beaucoup à faire en matière de dématérialisation des démarches administratives, de culture numérique et d’engagement citoyen. Le GAAN estime que notre pays a un potentiel énorme pour améliorer ses index EGDI et E-PI et se classer parmi les meilleurs pays en matière de e-gouvernement et relève que « la volonté politique de réaliser la transformation numérique de l’Algérie est également présente et forte, et nous l’avons bien vu dans l’Engagement n°25 du Président de la République ».

K.B.

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