Nouvelle loi sur l’investissement :  Les textes d’application bientôt promulgués

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a annoncé, depuis Boumerdes, la promulgation prochaine des textes d’application relatifs à la nouvelle loi sur l’investissement, ce qui permettra de connaitre les noms des sociétés qui activeront dans le domaine de la construction automobile locale.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l’industrie, le ministre a affirmé que des négociations ont été engagées avec de « grands constructeurs automobiles » dont « les noms seront connus après la promulgation, les prochains jours, des textes d’application relatifs à la nouvelle loi sur l’investissement ». « Le secteur s’attèle à la mise en place d’une industrie automobile sur de bonnes bases avec un taux d’intégration acceptable », a-t-il ajouté. Rappelant, dans ce sillage, certains détails sur l’activité de ces compagnies, le ministre a souligné que « le secteur focalisera, la première année, sur l’opération de montage automobile avant d’installer une véritable industrie à partir de la deuxième année ». « Aucune autorisation n’a été accordée pour le moment », a fait savoir M. Zeghdar, ajoutant que les délais étaient « tributaires de l’interaction des constructeurs automobiles avec les conditions imposées par l’Etat concernant la création d’une véritable industrie ».

Vers la création d’un Holding pour la construction automobile

Par ailleurs, M. Zeghdar a fait savoir que son département était en passe de recenser les entreprises confisquées par la justice afin de les fusionner dans le cadre d’un Holding devant inclure de 42 entreprises.Plus de 9.000 emplois ont été préservés dans ces entreprises confisquées relevant des secteurs du bâtiment, d’industrie et des transports, a-t-il poursuivi. Au sujet de la rencontre, M. Zeghdar a mis en avant le rôle des directeurs de l’industrie locaux en matière de promotion de leurs activités notamment les ressources humaines et les structures de leurs wilayas en vue d’attirer des investisseurs locaux ou étrangers.Les directeurs locaux disposent de tous les moyens en coordination avec les walis afin de permettre aux représentants du secteur de s’acquitter de leurs missions dans de bonnes conditions, a-t-il mis en avant, ajoutant que « la loi sur l’investissement a accordé de plus larges prérogatives aux directeurs locaux pour la mise en œuvre de la relance ».

M. Zeghdar met en avant l’importance du rôle des directions de wilaya dans l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’activité

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a mis en avant depuis Boumerdes, le rôle des directions de wilaya du secteur de l’industrie, à assurer la liaison avec les hommes d’affaires et les investisseurs locaux pour la mise en place d’une stratégie destinée à l’amélioration du climat d’affaires et la promotion des activités industrielles. Dans une allocution lors d’une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l’industrie, le ministre a indiqué que les directions de l’industrie, en leur qualité de représentants locaux du ministère de l’Industrie, « se doivent d’assurer la liaison avec les hommes d’affaires et les investisseurs locaux, pour la mise en place d’une stratégie destinée à l’amélioration du climat d’affaires, à la promotion des activités industrielles, ainsi qu’à la consolidation du pouvoir d’achat des petites et moyennes entreprises (PME) ». Zeghdar a également rappelé que les missions nouvelles des directions de l’Industrie ont été révisées « de façon à répondre à la stratégie de diversification sectorielle ». Le ministre a, en outre, insisté sur l’importance de mobiliser l’ensemble des acteurs nationaux, soit au niveau central ou local, en vue de réunir les conditions appropriées et lever les obstacles et les contraintes bureaucratiques qui entravent l’opération d’investissement. De plus, le ministre a estimé que la diversification du développement économique au niveau national et régional repose sur une décentralisation efficace, en accordant à l’administration locale la gestion directe de certaines missions ou procédures, en coordination avec les structures centrales du ministère de l’Industrie.

Ben Dhaif: Le niveau de la production industrielle publique a augmenté au cours des six premiers mois de cette année

Le directeur général du secteur public commercial et industriel au ministère de l’Industrie, Hussein bin Dhaif, a révélé le niveau élevé de la production et du nombre d’entreprises dans le secteur public industriel au cours des six premiers mois de cette année, notant que les indicateurs positifs sont venus à la suite d’une remise en question du style de gestion des ensembles industriels publics. A son arrivée en tant qu’invité ce dimanche, à l’émission matinale de la première chaîne de radio, le directeur général du secteur public commercial et industriel au ministère de l’Industrie, Hussein bin Dhaif, a confirmé que le niveau de production dans le secteur public Le secteur industriel avait progressé à un rythme très important, avec un chiffre d’affaires estimé à 9,3% au cours des six premiers mois de cette année. Dans le cadre de l’accompagnement et de la relance des institutions publiques qui ont connu des difficultés financières ou qui ont totalement cessé leur activité, l’intervenant a expliqué que d’autres solutions ont été recourues au lieu de puiser de l’argent dans le trésor public, comme la structuration des dettes auprès des banques ou le recours à la possibilité de l’évolution de l’activité et de l’adaptation aux exigences du marché. Révélant que plus de 10 établissements publics ont été rétablis et 19 établissements seront reprogrammés avant la fin de l’année en cours, à condition que le nombre restant sur 51 établissements soit envoyé au cours les années 2023/2024. Dans un contexte connexe, le même orateur a apprécié les décisions des hautes autorités du pays relatif à la protection du produit national, soulignant la conclusion de plusieurs accords visant à valoriser le produit national en raison des compétences dont disposent les institutions publiques dans divers domaines. En réponse à une question sur ce qui empêche le secteur industriel d’être performant et de réaliser un bond en nombre, l’invité du premier l’a résumé dans les freins administratifs et les obstacles, évoquant le développement d’une plateforme d’investissement numérique qui sera bientôt prête et donnera – selon lui – plus de transparence pour attirer les investisseurs en Algérie.   S’agissant de la promotion du partenariat entre les secteurs public et privé, Ben Dhaif a indiqué qu’il sera renforcé après l’achèvement de l’élaboration des textes réglementaires relatifs à la loi sur les investissements.

A.S.

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