ORAN : 3ème Salon international des énergies renouvelables

La 3ème édition du Salon international des énergies renouvelables, propres et de développement durable « ERA » a été ouverte lundi au Centre des conventions « Mohamed Benahmed » d’Oran.

La cérémonie d’ouverture de ce Salon de trois jours s’est déroulée en présence du wali d’Oran, du directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, des ambassadeurs d’Allemagne et de Pologne en Algérie et du directeur général dela Chambre de Commerce et d’industrie algéro-allemande. Près de 110 entreprises nationales et exposants étrangers prennent part à cette manifestation organisée par la société de communication « Myriade » et qui comprend également le Salon « enviro Algérie », initié en coopération avec le ministère allemand de l’Economie. Les deux Salons constituent un espace pour la promotion d’une économie verte par la stimulation et l’encouragement des activités industrielles préservant l’environnement, telles que l’investissement dans les énergies propres et renouvelables, ont souligné les organisateurs. La manifestation vise aussi à faire connaître des professions liées au domaine de l’environnement et à la production de l’énergie propre et contribuer à l’innovation et au développement technologique dans les domaines mentionnés. Le Salon coïncide avec le programme national en concrétisation en Algérie, qui vise à atteindre un taux élevé de l’intégration des énergies propres et renouvelables dans les activités de production d’énergie, telles que l’investissement visant à développer la production des énergies solaire et éolienne. Soixante-huit (68) instances et entreprises nationales publiques et privées, dont les groupes Sonatrach et Sonelgaz, participent à ce Salon aux côtés de 42 entreprises étrangères dont 13 d’Allemagne, 12 de Pologne, neuf de France, quatre d’Espagne, trois d’Italie et une de Chine. En marge de ce Salon, une série de conférences traiteront de quatre axes abordant les énergies renouvelables, la performance énergétique, la gestion de l’eau et la gestion des déchets. Un stand est réservé à l’orientation et à l’accompagnement des jeunes entrepreneurs désirant investir dans les activités professionnelles nouvelles liées à l’environnement et ce en coopération avec l’instance allemande GIZ.

 

« La contribution artistique au rayonnement de la guerre de libération »

La contribution d’artistes au rayonnement de la guerre de libération algérienne a été mise en exergue lors du colloque international sur le thème « 1962, un monde », ouvert dimanche à Oran. L’historienne et chercheur associé au laboratoire SEDET de Paris, Anissa Bouayed, a évoqué le don par des artistes-peintres d’une centaine de toiles à l’Algérie en 1964, dédiées à la lutte algérienne pour l’indépendance. Ils étaient quelque 90 peintres dont une trentaine de latino-américains à l’exemple du chilien Matta et les cubains Wilfredo Lam et Jorge Camacho qui avaient offert à l’Algérie des oeuvres confirmant l’aura de la guerre de libération nationale auprès des artistes, a-t-elle rappelé.  « Ce don de peintures s’inscrit dans une temporalité, celle d’un mouvement international qui avait une résonance particulière dela Révolutionalgérienne dans le monde et une place de choix dans la construction de la culture visuelle de l’Algérie après l’indépendance », a-t-elle souligné, avant de s’interroger sur le destin de ces toiles représentant divers courants picturaux en hommage àla Révolutionalgérienne.  Une initiative qui a ouvert un champ culturel naissant dans le tiers monde avec la création de grands rendez-vous culturels, tels que le festival panafricain d’Alger en 1969 qualifié de « opéra du tiers monde », par de nombreux observateurs, a-t-elle ajouté, déplorant toutefois le fait que ces oeuvres déposées au musée national des Beaux arts « sont très peu exposées ». Le programme de la deuxième journée de ce colloque de trois jours, organisé par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, comporte une série de communications abordant d’autres volets, entre autres, « L’héritage socio-spatial de la colonisation » par Nadir Boumaza de l’université de Grenoble (France), « Rapatrier le couscous » par Sylvie Durlat de l’Université de Georgetown (USA) et « Les populations déplacées d’Algérie, leurs histoires et leurs mémoires » par Moritz Feichtinger de l’université de Berne (Suisse).

APS

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