ORAN : Un contrat pour la réhabilitation de la station de dessalement d’eau de mer d’El-Mactaâ

Un contrat de prestation d’études, de conseils et de suivi des ingénieries pour la réhabilitation de la station de dessalement d’eau de mer d’El-Mactaâ a été signé, à Oran, entre la société « Tahliyat Miyah Magtaa SPA » et le groupement international « Dar El-Handasa ». Dans une déclaration à l’APS, le Directeur Général de la station de dessalement d’eau de mer d’El-Mactaâ, Hamouda Ahmed Ibn Sina a indiqué en marge de la cérémonie de signature tenue au siège social de Sonatrach Aval d’Oran, qu’il s’agit d’un contrat d’étude devant permettre à la station d’atteindre une production journalière de 500.000 m3 d’eau potable à l’horizon 2024, tout en assurant la qualité de l’eau dessalée. « Suite à un appel d’offres national et international, nous avons retenu le bureau d’étude Dar El Handasa, spécialisé dans ce domaine, qui prendra en charge la mission d’établir les études nécessaires pour arriver à notre objectif final à savoir 500.000 m3/J d’eau potable à Oran à partir du dessalement d’eau de mer », a expliqué le DG de la station. « Nous focalisons sur la reprise de l’exploitation de l’usine d’El-Mactaâ avec nos propres moyens pour concrétiser l’objectif initialement tracé, sachant que le contrat avec l’ancien exploitant a été résilié, car l’usine n’a pas fonctionné à plein rendement », a-t-il ajouté. A ce propos, le DG de la station a fait part de plusieurs difficultés liées notamment à l’exploitation de l’usine, au maintien d’un niveau de production stable et à la dégradation de la production durant les quatre premiers mois de l’année en cours. Ce qui explique, selon lui, la résiliation du contrat, le 20 avril dernier et la récupération du personnel de la station ». Lors de la présentation du projet, le DG de l’usine de dessalement d’El-Mactaâ a indiqué que suite aux orientations visant la valorisation de cette usine et l’amélioration de la production d’eau potable, un plan de réhabilitation global de l’usine a été ainsi élaboré. « Le montage de ce projet est le fruit des efforts déployés par différents acteurs, afin de déterminer le montage adéquat et partant éviter tout échec. Dans ce cadre, « nous avons essayé de porter le projet à maturation avant le lancement de la phase de signature de ce contrat, phase préliminaire pour atteindre notre objectif et ces études s’inscrivent dans le cadre d’un plan global de réhabilitation de l’usine », a-t-il précisé. En outre,M. Hamouda a indiqué que « le bureau d’étude réalisera cette étude pour établir le diagnostic de l’usine sous notre supervision et, par la suite, le scénario adéquat sera défini pour l’opération de réhabilitation de l’usine ». Une période de sept mois est, selon lui, nécessaire pour la phase d’étude, de diagnostic et l’élaboration du cahier des charges, et ce, à partir d’aujourd’hui (lundi). « C’est un temps record, car nous avons obligé les bureaux soumissionnaires à accélérer la cadence et mettre les moyens nécessaires pour atteindre notre objectif qui s’inscrit dans le court terme », a-t-il souligné. Concernant le budget consacré à cette opération, M. Hamouda a indiqué qu' »il est évalué pour une durée de 30 mois, entre l’étude, le suivi et la réalisation de la réhabilitation de l’usine d’El-Mactaâ, soit 2,4 milliards d’euros ». De son côté, le P-dg de l’Algerian Energy Compay (AEC),Abdennour Kimouche a indiqué, lors de la cérémonie de signature, que « l’objectif est de reprendre la capacité initiale de 500.000 m3 d’eau potable par jour, avec la collaboration du bureau d’étude retenu dans l’établissement du diagnostic, puis l’opération de réhabilitation de la station, dans les délais requis, afin d’assurer aux citoyens d’Oran une bonne alimentation en eau potable ». S’exprimant à la même occasion, le Directeur Général de l’Algérienne des Eaux (ADE), Taha Derbal a rappelé que le recours aux ressources d’eau non conventionnelles devrait permettre de répondre à la demande croissante en eau potable, avec l’AEC comme locomotive, pour  atteindre 500.000 m3 par jour ».

La formation professionnelle à distance, un plus pour les universitaires pour investir le monde du travail

La formation professionnelle à distance constitue « un plus » pour les jeunes universitaires leur permettant d’investir le monde du travail et de disposer d’un emploi, a-t-on indiqué en marge des portes ouvertes organisées au Centre national de formation et d’enseignement professionnels à distance (CNEPD).  Le chargé de communication au CNEPD, Djamel Aït Seddik, a souligné, en marge des portes ouvertes organisées au profit des étudiants de l’université Oran 2 Mohamed Benahmed, qu’il appartient à l’étudiant, en plus de son diplôme universitaire, de compléter son enseignement et d’approfondir ses connaissances par diverses formations qualifiantes. « A chaque fois que les occasions de formation et diplômes se présentent, les chances d’obtenir un travail sont grandes », a-t-il fait observer, signalant que le « CNEPD offre une panoplie de formations adaptées aux jeunes qui leur permettent de renforcer leur formation initiale et de pouvoir bénéficier d’une autre formation à leur avantage ». Aït Seddik a fait savoir que le CNEPD a pour cadre aujourd’hui l’université Oran 2 et ce, dans le but de faire connaître, en particulier au public estudiantin, le mode de formation à distance qui est méconnu comparativement aux autres modes de formation. Le CNEPD, créé en 1984 et rattaché au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, assure des formations sanctionnées de diplômes agréés et validés par l’Etat. Il dispense tout un catalogue de spécialités pour différentes tranches sociales, notamment au profit des étudiants, de la femme au foyer, des personnes aux besoins spécifiques et des pensionnaires des établissements pénitentiaires. La formation au CNEPD, sanctionnée par un diplôme de l’Etat, exige comme conditions d’accès un niveau de 4è année moyenne à la 3è année secondaire sinon plus, dans les spécialisés des assurances, des banques, de la comptabilité et de la gestion administrative. Il s’agit de formations adaptées de courtes durées (de 2 à 6 mois), de même que l’agriculture, l’élevage, la maintenance des équipements électroniques et la photographie suivant la formule formation par passerelle, un mécanisme qui permet aux stagiaires d’aller vers un niveau de qualification supérieur. Il s’agit également de formations destinées aux entreprises permettant à leurs travailleurs de bénéficier d’une promotion qualitative, en les aidant à se former notamment dans les domaines des nouvelles technologies de communication (NTIC), les applications Internet et la programmation informatique. Il est possible de connaître les différentes spécialités et formations proposées en consultant le site www.cnepd.ed.dz.

APS

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