Le groupe Sonelgaz a procédé, lundi à Alger, à l’ouverture des plis relatifs aux offres financières dans le cadre de l’appel d’offres national et international qu’il avait lancé pour la réalisation du projet des 2000 MW d’Énergies renouvelables (EnR).
Par K. Bensalem
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger), en présence des représentants d’entreprises participantes. Lors de l’ouverture des plis relatifs aux offres techniques, le nombre d’offres approuvées a atteint 73 sur un total de 77, après avoir rejeté quatre offres ne répondant pas aux conditions légales. Le projet des 2.000 MW d’énergies renouvelables comporte la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques réparties sur 12 wilayas, d’une puissance unitaire variant entre 80 et 220 MW, en sus des raccordements au réseau de transport électrique, selon les explications de la directrice des activités de la production et de l’engineering au groupe Sonelgaz, Ouidad Hamrour, en marge de cette cérémonie qui s’est déroulée sous la supervision d’un huissier de justice en séance publique. La société Sonelgaz-Engineering avait lancé, en février dernier, un appel d’offres national et international pour le compte de Sonelgaz-Énergies Renouvelables, ayant attiré l’intérêt de 140 candidats dont 34 algériens et 106 étrangers de 20 nationalités différentes. Le groupe Sonelgaz a organisé, en juillet dernier, une opération d’ouverture des plis relatifs aux offres techniques, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du président directeur général du groupe public, Mourad Adjal et du directeur général de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). La séance a connu la participation de 28 sociétés ayant présenté 90 offres. Après avoir terminé l’ouverture des plis, 77 offres ont été approuvées dont 18 présentées par des sociétés algériennes, 9 par des groupements de partenariat algéro-étranger et 50 par des sociétés étrangères, tandis que quatre offres ont été rejetées car ne remplissant pas les conditions légales requises. Le cahier des charges de Sonelgaz prévoit un taux d’intégration nationale de pas moins de 35 % à exiger aux sociétés qui se chargeront de la réalisation du projet et ce à travers l’acquisition de matériels tels que les structures des panneaux solaires, les câbles et les transformateurs auprès de sociétés algériennes. Le soumissionnaire de l’offre confiera les travaux de génie civil et d’installation électromécanique aux sociétés algériennes. Dans un document distribué aux journalistes à l’occasion de l’ouverture des plis relatifs aux offres financières, le groupe Sonelgaz a indiqué que le projet de réalisation de 2000 MW constitue « une opportunité aux sociétés nationales, privées et publiques, pour être au diapason du développement dans le secteur des énergies renouvelables, tant en matière de réalisation que de fabrication des équipements ou de services ». Le projet permettra « de sceller des partenariats entre les entreprises nationales et étrangères, à même de construire et de renforcer les capacités des ressources humaines et de transférer la technologie dans ce domaine à haute valeur ajoutée ».
K.B.
Poster un Commentaire