Pétrole : La production algérienne augmentera de 2.000 barils/jour en septembre prochain

La production pétrolière de l’Algérie augmentera de 2.000 barils/jour en septembre prochain, pour atteindre 1,057 millions barils/jour, a indiqué à Alger le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

Cette augmentation vient conformément à la décision prise par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) lors de leur 31ème réunion ministérielle, tenue mercredi par visioconférence, portant une augmentation de la production pétrolière totale de l’alliance de 100.000 barils/jour pour le mois de septembre prochain. La réunion ministérielle de l’Opep + a été précédée par les travaux de la 43ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) auxquels a pris part le ministre de l’Energie et des Mines. Cette réunion a été consacrée à l’examen de la situation du marché pétrolier international et ses perspectives d’évolution à court terme, ainsi qu’à l’évaluation du niveau du respect des engagements de la production des pays signataires de la Déclaration de coopération pour le mois de juin 2022.

L’OPEP+ poursuit ses efforts pour assurer l’approvisionnement stables et réguliers

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) poursuivent leurs efforts pour assurer au marché mondial de l’approvisionnement stables et réguliers, à travers l’introduction d’une quantité supplémentaire de 100.000 barils/jour, le mois de septembre prochain.  Cette décision a été prise au cours de la 31ème réunion ministérielle de l’OPEP+, tenue par visio-conférence, qui était précédée par les travaux de la 43ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), et ce, avec la participation du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. A l’issue des deux réunions, M. Arkab a déclaré à la presse qu' »en se basant sur les travaux du comité technique, réuni hier mardi, nous avons pris note des incertitudes qui pèsent actuellement sur les fondamentaux du marché pétrolier ». Et d’ajouter: « Nous considérons que ces risques peuvent entraver la dynamique de rebond de la demande mondiale de pétrole dans les prochaines semaines et engendrer davantage de changements dans les marchés », ce qui a imposé cette décision « prudente » d’introduire seulement 100.000 barils. Les participants ont réitéré au cours de la réunion, « la forte volonté d’oeuvrer pour la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier mondial, en assurant un approvisionnement stable et régulier » du marché pétrolier, a affirmé Arkab qui a souligné que l’OPEP+ suivra les évolutions et l’état du marché pour prendre, au cours de sa prochaine réunion mensuelle, les décisions appropriées pour préserver la stabilité et réaliser l’équilibre du marché mondial. Pour l’Algérie, la production pétrolière augmentera de 2.000 barils/jour en septembre prochain, pour atteindre 1,057 millions barils/jour, selon le ministre. Cette 31ème réunion ministérielle est la première, présidée par le nouveau Secrétaire général de l’OPEP, Haitham Al-Ghais. Dans ce sens, M. Arkab a considéré que le koweitien, Haitham Al -Ghais est une des hautes compétences de l’organisation, avec qui la coopération algérienne a été toujours « très fructueuse ». Par ailleurs, il a été décidé que la prochaine réunion ministérielle de l’OPEP+ sera tenue le 5 septembre 2022.

Le baril de Brent à moins de 95 dollars

Les prix du pétrole se sont établis à moins de 95 dollars le baril, impactés par les craintes de récession qui pèsent sur la demande. Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre grappillait 0,48% à 94,57 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre prenait quant à lui 0,38%, à 88,88 dollars. « Les prix du pétrole sont tombés au plus bas depuis le début du conflit de l’Ukraine », commentent des analystes du marché énergétique. Le Brent reste toutefois en hausse de plus de 21% sur l’année et le WTI américain de plus de 18%. « La perspective d’une baisse de la demande dans un contexte de ralentissement économique mondial est au coeur de ce repli », a-t-on ajouté. Pour les analystes, « les signaux d’alarme pour l’économie mondiale se sont multipliés ». La Banque d’Angleterre a annoncé jeudi qu’elle prévoyait que le Royaume-Uni entrerait en récession pour plus d’un an dès fin 2022. Un « sombre pronostic » intervenu alors que la Banque annonçait sa plus forte hausse des taux d’intérêt depuis 1995. Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage sont reparties à la hausse au cours de la dernière semaine de juillet, la moyenne sur quatre semaines grimpant même à son plus haut niveau depuis novembre, selon des premières données qui précèdent le rapport officiel publié. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) avaient décidé d’augmenté leur offre. Au terme de leur rencontre, l’Opep a consenti à une augmentation de son volume total de production de 100.000 barils par jour pour septembre.

T.A.

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