Recherche scientifique : La nouvelle stratégie de la recherche scientifique s’appuie sur la commercialisation des innovations

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, que la nouvelle stratégie de la recherche scientifique en Algérie s’appuyait sur la mobilisation des chercheurs pour réaliser l’innovation industrielle moderne en vue de la commercialiser.

Lors d’une visite d’inspection au Centre du développement des technologies avancées de Baba Hassen (Alger), M. Baddari a déclaré qu’il s’agit d’une visite d’évaluation en vue de mobiliser les chercheurs autour de la nouvelle stratégie du secteur s’articulant sur trois principaux axes à savoir la maîtrise des technologies de pointe et leur diffusion dans le milieu industriel, la promotion de solutions de recherche pour les enjeux actuels et l’encouragement des inventions pour relancer les industries modernes en Algérie. Saluant les efforts du Centre qui se veut une unité de recherche, de développement et d’industrialisation, le ministre a appelé à “le soutenir et le faire connaître davantage pour mettre en exergue ses produits de manière à les commercialiser notamment en ce qui concerne les techniques de la mécanique, la physique de la matière et l’industrie, étant des technologies développées à même de contribuer à la promotion de l’exportation des produits innovants”. Les produits des centres de recherche peuvent assurer “une valeur ajoutée à l’économie nationale, et ce dans le cadre d’une transition technologique bénéfique commercialisable”, a-t-il dit. Lors de son inspection de la plateforme de “prototypage technologique” du même centre, le ministre a fait état de “plus de 95 projets de recherche et développement qui sont en cours avec près de 35 partenaires économiques”. Le ministre a visité les quatre plateformes du centre, où il a reçu des explications sur les produits fabriqués dans cette unité de recherche, à l’instar de la plateforme “technologique de microfabrication” dédiée à la fabrication de puces électroniques et de la plateforme “projection thermique” qui concerne le durcissement des matériaux manufacturés, outre la plateforme nouvellement créée “prototypage des circuits imprimés”. Au cours de cette visite, le ministre a inspecté le radar mobile qui détecte les incendies, dont le taux d’avancement des travaux a atteint 80%, en attendant la fourniture d’un exemplaire fixe, en réponse à la demande de la Direction Générale des Forêts (DGF). A cet égard, le ministre a précisé que l’entrée en service de ce radar mobile qui détecte les incendies est prévue l’été prochain, soulignant qu’il “reflète la disponibilité des chercheurs à mettre en œuvre la plateforme de recherche scientifique qui s’inscrit dans le cadre des grands enjeux actuels”.

Atelier de formation sur le classement “Times Higher Education” des établissements de l’Enseignement supérieur

La direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) a organisé récemment un atelier de formation sur le classement “Times Higher Education” (THE) des établissements de l’enseignement supérieur, visant à mettre en lumière l’importance de ce classement, ainsi que les avantages et les opportunités qu’il offre aux établissements universitaires en vue de  connaitre les modes et les outils nécessaires à l’amélioration de la visibilité des universités algériennes, a indiqué un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. “Dans le cadre des efforts du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique visant à améliorer la visibilité et le classement des établissements universitaires et de recherche, la DGRSDT a organisé récemment un atelier de formation sur le classement +THE+, au profit des responsables de coordination de 25 établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, encadrés par des experts internationaux de l’établissement +THE+ et de l’édition scientifique mondiale +Assafir+”, précise le communiqué. Cet atelier vise, selon la même source, à “mettre en lumière l’importance du classement +THE+, ainsi que les avantages et les opportunités qu’il offre aux établissements universitaires pour connaitre les modes et les outils nécessaires à l’amélioration de la visibilité des universités algériennes”, et ce “en contribuant au renforcement et à la promotion de leur visibilité au niveau international” et “en mettant en valeur les compétences scientifiques”. L’amélioration de la visibilité de l’université algérienne passe par “l’établissement de partenariats stratégiques” et “l’information sur les mécanismes de classement, pour permettre à l’université de développer et d’adapter les stratégies de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique”, ajoute le communiqué. Le classement “Times Higher Education” des établissements d’enseignement supérieur publié par la revue londonienne “The Times”, a été créé fin 2004 au profit des étudiants, des responsables universitaires et académiques ainsi que des décideurs. Il permet d’expliquer les procédés d’insertion des données des établissements candidats et classe actuellement plus de 1.700 établissements universitaires partout dans le monde. La méthodologie utilisée par ce classement repose sur un ensemble complexe d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs qui incluent le nombre d’enseignants-chercheurs et d’étudiants, la production scientifique et son impact sur les bases de données Scopus, la qualité de l’enseignement, l’ouverture à l’international et l’attractivité des établissements. Cette méthodologie s’appuie sur 17 indicateurs soigneusement sélectionnés pour fournir les comparaisons les plus complètes et les plus équilibrées, déclinées en cinq principaux axes, à savoir : la qualité de l’enseignement supérieur, la qualité de la recherche scientifique, les citations, l’ouverture internationale et l’incidence sur l’industrie.

R.N.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*