Aéroport d’Oran : Le ministre insiste sur l’accélération des travaux

Le ministre des Transports, Aissa Bekkaï a insisté, à Oran, sur l’accélération de la cadence des travaux pour la réception de la nouvelle aérogare de l’aéroport international « Ahmed Ben Bella » fin décembre en cours. Le ministre a en effet jugé « acceptable » le taux d’avancement de la réalisation de l’aérogare, depuis la visite du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane en octobre et la sienne en novembre. Aissa Bekkai a souligné que sur l’ensemble des 26 lots du projet en cours de réalisation, 23 seront finalisés à la fin du mois de décembre en cours et les trois autres, dont le taux d’avancement se situe entre 75 et 90 %, en janvier 2022. Le ministre a instruit les entreprises de réalisation d’intensifier le travail des chantiers en H 24 pour rattraper le retard et livrer des lots restant à la fin du mois en cours. A noter que le nombre des travailleurs au niveau du projet s’élève à 600. Affirmant que tous les problèmes administratifs en suspens ont été réglés dont celui de réévaluation du coût du projet (une enveloppe de 7.5 milliards de dinars dégagée pour couvrir les travaux supplémentaires réalisés par Cosider) et le traitement des dossiers des transactions et de financement, le ministre a déclaré que la responsabilité incombe désormais aux organismes de prise en charge de la réalisation et aux bureaux d’études. En ce qui concerne les opérations de réévaluation des projets, M. Bekkaï a souligné l’intérêt porté par les responsables du secteur des transports au respect des clauses et des délais des projets, indiquant que son département oeuvre à déterminer la durée du marché que les responsables doivent s’engager à honorer, afin d’éviter les retards dans la réalisation des projets qui affectent le budget de l’Etat. Pour sa part, le directeur de l’aéroport d’Oran, Nadjib Benchenine a annoncé, à l’APS, que les essais techniques de la nouvelle aérogare de l’aéroport international «Ahmed Ben Bella» seront lancés au courant du premier trimestre de l’année 2022 et la mise en service est prévue en fin mars ou début avril, au plus tard. La capacité d’accueil de la nouvelle aérogare est estimée à 3.5 millions de passagers par an extensible à 6 millions, a-t-il rappelé, indiquant que les différents équipements nécessaires au fonctionnement de l’aérogare, comme les escaliers mécaniques, les caméras de surveillance, le tapis roulant ont été réceptionnés. Le projet, dont les travaux ont atteint 95%, consiste également à réaliser une zone de fret répondant aux normes internationales, sur une superficie de 4.000 mètres carrés. L’aérogare alimentée en électricité par le biais de 4.000 panneaux photovoltaïques, comprend un parking de trois étages pour une capacité de 1.200 voitures, en plus du parking extérieur avec la même capacité. Les travaux restants sont à l’intérieur comme la toiture et la lumière. Les travaux de réalisation d’une double voie sur une distance 2 kilomètres menant à la nouvelle aérogare, avec l’éclairage et la verdure, ont été pris en charge par l’entreprise de gestion des aéroports de l’Ouest. Le ministre a également effectué une visite inopinée au projet de réhabilitation du téléphérique du mont Murdjadjo, à l’arrêt depuis 2011 à cause de la vétusté de ses équipements et de pannes répétitives. Ce projet comporte le renouvellement des équipements internes et externes, comme les pilons, la rénovation des stations, l’installation des lignes et l’acquisition de nouvelles rames. Pour ce qui est de l’investissement dans le domaine maritime, Aissa Bekkai a déclaré, à l’APS, en marge de sa visite inopinée au ferry «El Djazair 2» de transport des voyageurs au port d’Oran, qu’un nombre important de demandes a été déposé, annonçant l’attribution de 9 agréments à des investisseurs privés, actuellement en cours de compléter les procédures avant d’entamer leurs projets. A l’occasion le ministre a mis l’accent sur l’impact de tels investissements dans le domaine du transport maritime, qui sera en mesure de « changer la donne et de faciliter les choses pour la communauté algérienne établie à l’étranger »

Poursuite des travaux du séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

Les travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, ouvert à Oran, se poursuivent vendredi avec des réunions à huis clos. Deux sessions sont programmées pour cette deuxième journée, la première traitant de la question de la menace terroriste en Afrique et de l’amélioration des mécanismes de lutte contre ce fléau. Cette session, présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, débâtera de divers aspects de la menace terroriste en Afrique, avec l’échange de visions et d’expériences dans le domaine de la lutte contre ce phénomène au niveau du continent, surtout avec la croissance des menaces dans la région du Sahel. Cette session permettra, par ailleurs, de mettre la lumière sur les cadres et mécanismes juridiques actuellement en place en matière de lutte anti-terroriste, ainsi que la présentation des expériences des pays africains dans ce domaine, en mettant l’accent sur l’échange des expériences et la coopération institutionnelle pour la lutte contre ce fléau. Parmi les participants, se trouvent le ministre tchadien des Affaires étrangères, le président de du Conseil de la paix et de la sécurité (CPS), Bankole Adeoye, directeur du Centre africain des études et de recherches sur le terrorisme. La deuxième session traitera, quant à elle, de l’amélioration de la coordination entre le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine et le Groupe A3 (Kenya, Niger et Tunisie), en plus d’un nouveau membre dans les Caraïbes (Saint Vincent-et-Grenade), pour soutenir la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU. Des membres des pays représentés et des hauts fonctionnaires de l’Union africaine et des Nations Unies participent à la discussion de ces questions. La première journée de ce séminaire, qui a été inaugurée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a été consacrée à la question de la bonne gouvernance en Afrique. Ce 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique de trois à pour thème « assistance aux nouveaux membres africains au Conseil de sécurité des Nations unies dans le traitement des questions de paix et de sécurité dans le continent africain ». Cette rencontre de haut niveau enregistre la présence de ministres d’Etats membres au Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine, des membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que des experts et des représentants d’organismes africains, les Nations unies et de la Ligue arabe.

AP

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