Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a présidé dimanche au siège de la Cour suprême à Alger l’ouverture de l’année judiciaire 2021-2022.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, du président du Conseil constitutionnel, Kamel Feniche, du Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, ainsi que des membres du Gouvernement, des conseillers du président de la République, et des hauts responsables et cadres du secteur de la justice. Le secteur de la justice fait face à de nombreux enjeux et défis dont les contours ont été esquissés par l’amendement constitutionnel de 2020 initié par le Président Tebboune, lesquels visent à renforcer et approfondir l’indépendance du pouvoir judiciaire et à jeter des bases plus solides pour son fonctionnement. Le secteur de la Justice s’attèle à présent à l’adaptation des textes réglementaires à la Constitution, en procédant à la révision des lois organiques sur les statuts des magistrats et du CSM, ou encore la révision du code de déontologie du magistrat et de l’inspection judiciaire, parallèlement à la création de pôles spécialisés dans les affaires économiques et financières et la lutte contre la cybercriminalité. Le ministère s’emploie à engager une réforme globale et moderniser le département de la justice à travers la généralisation de la numérisation et la révision des méthodes de travail, afin d’imprimer davantage de transparence sur la gestion des infrastructures judiciaires et instaurer une justice moderne conforme aux normes de qualité et efficace à même de préserver les droits et libertés et assurer l’intégrité des biens et des individus.
APS
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