Finances :  L’Agence nationale des grands équilibres du budget de l’Etat aura un « impact positif » sur l’efficacité budgétaire

Le directeur général de la prévision et des politiques au ministère des Finances, Kamel Meraghni, a affirmé, à Alger, que l’Agence nationale des grands équilibres du budget de l’Etat, de la prospective et de la planification, dont la création a été ordonnée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aura un « impact positif » sur l’efficacité du budget de l’Etat, mettant en avant l’importance de cet organisme dans la prévision et la mise en œuvre des budgets sectoriels.

 Invité de la Radio nationale, M. Meraghni a précisé que l’Agence « instaurera une planification à long terme, une prospective, un suivi et une exécution des budgets sectoriels, ainsi que les grands équilibres économiques et financiers du pays ». L’Agence contribuera « à renforcer l’efficacité budgétaire en mettant en place une vision prospective à long terme à l’horizon 2035, avec l’élaboration d’indicateurs pour tous les secteurs, à travers la collecte de données sectorielles et leur planification à long terme », a-t-il ajouté. M. Mergahni a indiqué que les missions de cette Agence nécessitent la mobilisation de moyens financiers, humains et organisationnels, soulignant l’importance que cet organisme financier « fonctionne de manière interactive avec tous les secteurs d’activité socioéconomiques, et non de façon isolée ». En octobre dernier, le président de la République avait ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, la création de l’Agence nationale des grands équilibres du budget de l’Etat, de la prospective et de la planification, en vue de suivre minutieusement les sous-budgets et budgets sectoriels en consécration de la transparence. L’intervenant a, par ailleurs, évoqué les principales mesures contenues dans le texte de loi de finances 2025, récemment adopté par les deux chambres du Parlement, notamment en ce qui concerne le soutien au pouvoir d’achat du citoyen, l’accompagnement et la promotion de l’investissement, l’élargissement de l’assiette fiscale, sans introduire de nouveaux impôts. Il a rappelé à cet égard le cadre général régissant désormais les lois de finances en Algérie, qui consacre la transition d’un budget basé sur les moyens à un budget axé sur les objectifs, conformément à la loi organique 18-15 relative aux lois de finances, qui concrétise une approche prospective dans l’élaboration des budgets annuels, ce qui, selon lui, améliore l’efficacité budgétaire. Répondant à une question sur l’impact des mesures incluses dans la loi de finances de l’année prochaine sur les revenus des ménages, M. Meraghni a souligné l’importance des ressources financières allouées notamment les dépenses de transfert estimées à 5.872,37 milliards de DA en autorisations d’engagement et 5.928,18 milliards de DA en crédits de paiement, destinés principalement à subventionner les produits de large consommation. Pour sa part, le Directeur des politiques budgétaires au ministère, M. Khaled Dahmani, a insisté sur l’importance de la numérisation, notamment dans le secteur des finances, pour garantir la transparence, améliorer la qualité des services et le recouvrement fiscal, tout en luttant contre les pratiques de fraude et d’évasion fiscales. Il a mis en avant dans ce sens, les progrès réalisés par l’Algérie dans la numérisation des différentes directions du secteur financier, notamment les Douanes, les Domaines de l’Etat et l’administration fiscale, avec la généralisation des plateformes « Jibayatic » et « Moussahamatic » au niveau de l’ensemble des structures de la Direction générale des impôts (DGI) à travers le pays.

APS

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