En adoptant le petit diesel de 110 ch, le coupé Laguna baisse son tarif, qui demeure toutefois trop élevé. Avec sa poupe aux faux airs d’Aston Martin, le coupé Laguna laisse imaginer de puissants moteurs sous son capot.
Mais, histoire de baisser son tarif et ses émissions de CO2, il propose également le 1.5 dCi 110 ch. Cette variante ne reçoit malheureusement pas la version Energy des Mégane ou Scénic , équipée d’une nouvelle injection plus silencieuse et du Stop & Start. Dommage, car dans le Coupé, cet « ancien » 1.5 dCi 110 vibre fort au ralenti, et affiche des claquements désagréables à l’accélération dans la zone 1.800-2.400 tr/mn, accompagnés de vibrations qui pénalisent l’agrément en utilisation ville. Hormis ce manque de discrétion, ce diesel, qui est certes dépourvu légèrement de coffre sous 1.500 tr/mn, se montre ensuite plutôt à l’aise pour déplacer les 1.470 kg du Coupé. À condition de rétrograder un rapport, on double avec suffisamment de facilité sur route, et le dCi grimpe sans jamais faiblir les longues rampes d’autoroute. Le tout dans un excellent silence, accompagné d’un très bon confort (quelques secousses sous 70 km/h quand même), et toujours avec un plaisir de conduite non dissimulé, tant ce châssis apparaît sûr et efficace, même en l’absence des quatre roues directrices, réservées aux plus de 175 ch sur le Coupé (à partir de 130 ch sur la berline). En revanche, côté tarif, Renault n’a pas fait de gros effort : affiché 30.400 € (prix novembre 2012), soit 2.700 € de plus que la berline, ce Coupé, fort bien équipé, n’est vraiment pas donné pour seulement 110 ch. Et si sa consommation demeure raisonnable (7,1 l/100 km), elle ne bat pas non plus de records de sobriété. Une raison de plus pour motiver Renault à glisser sous son capot, au plus vite, le 1.5 dCi Energy, plus performant avec ses 260 Nm et plus sobre grâce à son Stop & Start.
Poster un Commentaire