Transport : Lancement effectif de la plateforme de la communauté portuaire « APCS »

Le ministre des Transport, Abdellah Moundji a annoncé, depuis la nouvelle gare maritime d’Alger, le lancement effectif de la plateforme numérique de la communauté portuaire (APCS), un système mis à jour pour intégrer de nouveaux champs d’application afin d’assurer une meilleure qualité des prestations et un échange sécurisé des données entre les opérateurs.

Après avoir suivi les explications détaillées fournies par les techniciens du groupe des Services portuaires (Serport), réalisateur de la plateforme, M. Moundji a affirmé que le lancement effectif de ladite plateforme se veut « un pas vers la modernisation de l’administration et la numérisation et la dématérialisation des différentes procédures ». Le Groupe Serport avait lancé l’APCS le 07 juin dernier, sous la supervision du ministère des Transports, a-t-il rappelé, ajoutant qu’il s’agit d’une « plateforme intégrée des services logistiques portuaires », qui a été mise à jour et dont le champ a été élargi pour inclure tout ce qui concerne l’activité des ports. Le lancement de cette plateforme qualifié d' »évènement important », aura un impact majeur sur l’organisation du trafic commercial au niveau des ports, notamment en ce qui a trait au volet lié aux « délais de traitement des conteneurs et d’attente des navires qui ne cessent de coûter au Trésor de l’Etat des enveloppes considérables et d’induire une perte des devises ». Selon le ministre, cette plateforme garantira l’échange numérique, instantané et sécurisé, de l’ensemble des données et des documents entre tous les acteurs et les opérateurs, y compris les administrations chargées du contrôle, les services des Douanes, les ports, les agents maritimes, les garde-côtes, la Police aux frontières, les sous-traitants et les banques. Elle fournira aussi toutes les prestations de façon régulière 24h/24 et 7j/7. Il s’agit, dira le ministre, d’une plateforme « intégrée » qui permettra de « réduire significativement » les amendes pour retard et les coûts logistiques maritimes et portuaires appliqués aux navires et conteneurs que le Trésor public paie cher et en devises. La plateforme offre de nombreux autres avantages au profit des opérateurs économiques, notamment l’amélioration de la cadence de transit des marchandises dans les ports, l’optimisation de la qualité de prestation du service client, la confidentialité des informations et des données échangées, et la saisie des renseignements par voie électronique avec possibilité de suivre en temps réel l’état matériel et administratif de la marchandise par tout moyen de communication (Smartphone, PC, tablette électronique …etc.), a expliqué le ministre. De son côté, le P-Dg du groupe « Serport », Mohamed Karim Eddine Harkati a affirmé que la réalisation de la plateforme numérique pour la communauté portuaire avait été confiée à des experts algériens hautement qualifiés, synonyme d’une économie de grosses sommes en devises pour le Trésor public. De surcroît, le champ d’intervention de la plateforme a été élargi depuis le moment de la déclaration jusqu’au retour des conteneurs, en vue de faciliter le transit des marchandises au niveau des ports, a expliqué M. Harkati.

Un portail électronique regroupant plus de 40 services avant fin 2022

Le ministre des Transport, Abdellah Moundji a annoncé, à Alger, le lancement, avant fin 2022, d’un portail électronique regroupant plus de 40 services publics assurés par les entreprises du secteurs dans différents modes de transport au profit des citoyens et des opérateurs économiques. Dans une allocution à l’occasion du lancement de la plateforme numérique portuaire, M. Moundji a indiqué que le lancement du portail électronique du secteur entrait dans le cadre d’un vaste programme de numérisation initié par le secteur des Transports. Le secteur des Transport œuvre, en coordination avec les responsables des entreprises concernées, à la concrétisation du projet de vente électronique des titres de voyage, a-t-il ajouté, relevant qu’il s’agit d’une action à même de « régler les problèmes de vente des billets constatés grâce aux vidéos des caméras de surveillance ». Le projet en question, toujours en cours, porte sur la vente électronique des billets de voyage pour le transport aérien et maritime, a fait savoir le ministre, affirmant que son secteur s’était fixé pour objectif de dématérialiser l’opération à partir du 2e semestre 2023 avant de la généraliser à l’ensemble des moyens de transport.  Moundji a évoqué, par ailleurs, d’autres programmes de numérisation lancés dans le secteur, des projets qui portent, a-t-il détaillé, notamment sur le traitement des plaintes, et la gestion administrative et technique des services locaux et des entreprises par le moyen d’une connexion à une plateforme installée au niveau central.

A.S.

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